Vic Fezensac : triomphe de Baltasar Iban pour la despedida de son mayoral

Un lot de prix en fin de temporada. GALERIE PHOTOS

Vic Fezensac-Baltasar Iban-mayoral

Le lot de Baltasar Iban a enchanté les aficionados présents pour cette corrida matinale. Des toros de triomphes sont repartis avec toutes leurs oreilles. Les piétons du jour n’ont pas su saisir leur chance et sont tous repartis bredouille. Les aciers ont, comme la veille, déraillé et ils ont perdu tout espoir de triomphe. 2/3 d’arène environ. Présidence Yves Charpiat.

6 toros de Baltasar Iban bien présentés, avec quelques cornes abimées durant la lidia, ont montré de la présence en piste, bravoure et de la noblesse à divers degrés. Excellent le second à la muleta, noble et bon le troisième, brave le premier et le sixième mais qui fut trop piqué et éteint par la suite. Compliqué le cinquième. Salut et vuelta du mayoral Domingo Gonzalez dans l’incompréhension à l’invitation du président du club taurin vicois sans laisser le temps d’évacuer la dépouille du sixième toro afin d’honorer le mayoral pour tout son travail et sa despedida. Malheureusement le public souhaité lui-même l’inviter et l’honorer dans l’ordre des choses.  

Ruben Pinar (ovation et silence) reçut par véroniques le premier toro de la matinée qu’il emmena à trois reprises au cheval où il poussa bien la première et avec de la fixité. Au dernier tiers, le toro montra une belle noblesse que Pinar ne sut profiter que sur une seule série de bonne note. Face au quatrième de morphologie différente, et juste force, il fut discret et distant, ne se croisant pas et conclut d’un vilain bajonazo.

Javier Cortes (ovation après 2 avis et silence) accueillit le second par véroniques et chicuelinas. Trois rencontres mal piquées en arrière, le toro s’employa peu. Mais à la muleta, il chargea avec franchise et profondeur, mettant bien la tête dans le leurre de Cortes. La musique se déclencha puis la faena baissa d’intensité, alla a menos pour finir dans la difficulté. Les récompenses s’envolèrent avec les armes. Quand le train déraille…Le splendide cinquième fut ovationné à sa sortie en piste. Renversant la cavalerie à la première rencontre, ce qui mit le désordre en piste, nécessitant l’intervention courageuse de Bonijol pour tenir le cheval. Puis il sera fortement et mal piqué. Avisé au dernier tiers, Cortes livra une faena courageuse mais brouillonne.

Damian Castaño (silence après avis et silence après avis) emmena son premier adversaire au centre puis à trois reprises au cheval où le toro ne s’employa pas et freina avec d’entrer au peto. Le Baltasar montra une belle noblesse mais avec moins de classe que le second. Faena bien construite du frère Castaño sur les deux bords avec autorité et profondeur. Malheureusement, il connut la débâcle avec les armes. Il descabella sans mettre une épée. Le sixième brave au cheval fut trop piqué lors de quatre rencontres avec la cavalerie, dont une quatrième rencontre qui saluée en musique de façon excessive, le toro arriva au dernier tiers avec un manque de tonus. Faena sincère mais a menos et très mal conclue une nouvelle fois.

GALERIE PHOTOS

Les commentaires sont fermés.