Alternative difficile pour José Cabrera. GALERIE PHOTOS
Les lots de toros se suivent et ne se ressemblent pas. Après l’intéressante matinée, l’ennui a gagné les tendidos tout au long de l’après-midi.
Devenir torero est, en soit une chose très dure, prendre son alternative dans une arène comme Vic l’est encore plus mais devant un bétail aussi décevant est impossible. La tarde de José Cabrera, que tout torero rêve, fut pour lui très dure. Encore vert pour ce jour, avec un nombre de contrats pour se préparer en amont trop peu nombreux malgré le fait d’avoir débuté en novillada piquée en 2015. Cependant, espérons que l’on lui donnera une nouvelle chance. 2/3 d’arène environ. Applaudissements pour le travail des équipes médicales avant le paseo. Présidence Philippe Lalanne.
6 toros de Cebada Gago d’une présentation insuffisante et le deuxième et sixième furent fortement protestés à la sortie pour leur manque de trapio, sans moteur ni caractère.
José Cabrera (silence et silence) prit son alternative face à « Valido » numéro 52, né en février 2017, castaño bragado meano qui cassa deux palos lors de quatre rencontres. Le natif d’Almeria banderilla avec approximation et servit une faena discrète. Face au sixième, conspué pour son manque de trapio, il fut rapidement débordé et dut abréger son combat par une vilaine épée sur le côté.
Morenito de Aranda (silence et ovation) resta appliqué face au second de la tarde, fade et sans transmission. Il donna les meilleurs muletazos de la tarde face au quatrième avec douceur mais toréant sur les extérieurs, ce qui est mal accepté dans les tendidos.
Alberto Lamelas (silence et silence) reçut son premier opposant par une larga de rodillas. Par la suite la lidia fut mal exécutée, laissant le toro à trois reprises au cheval qui ne s’imposa pas. Les banderilleros plantèrent un à un les palos. Lamelas, dans son jardin, fut courageux et sincère comme à son habitude. Le cinquième fut bien piqué par David Prados, les meilleures piques de la journée. Il débuta sa faena par une passe cambiada puis se croisa mais ne laissa jamais la muleta au nez du toro et il se mit en danger et se fit désarmer à plusieurs reprises. Entière sur le côté en conclusion.