Unique vuelta pour Lopez Chaves. GALERIE PHOTOS
La féria s’est achevée lundi soir dans l’incompréhension et avec beaucoup de questionnements dont il sera bon d’y réfléchir afin de donner les réponses. Beaucoup de déception en clôture de cette féria amère mais il n’est pas pardonnable d’exprimer son mécontentement par des jets de bouteilles. Ces personnes-là auraient dû être sorties des gradins. Venir aux arènes, c’est accepter de s’ennuyer mais espérer des émotions. Une tarde à oublier mais dont il faudra que chacun en tire les conséquences afin d’éviter de reproduire les erreurs. 2/3 d’arène. Présidence Bernard Cisse.
6 toros de José Escolar Gil de bonne présentation dans l’ensemble et de comportements variés, durs et âpres. Noble le premier, intoréables le quatrième et cinquième mettant les cuadrillas en difficulté, fades et éteints les autres. Le second toro prévu au sorteo a refusé de sortir des corrales, c’est celui prévu en cinquième qui entra en second et le cinquième fut le sobrero. Malheureusement, il fut dommage de ne pas l’avoir expliqué au public. Même la présidence technique dut partir se renseigner par manque de communication durant cette longue période d’attente.
Domingo Lopez Chaves (vuelta et division) venu en remplacement de Gomez del Pilar donna l’unique vuelta al ruedo face au toro d’ouverture qui s’employa dans la cape. Après deux rencontres sans histoire, il montra de la noblesse avec de la classe mais sans transmission. Malheureusement, il se blessa au sabot durant la faena. Lopez Chaves servit des naturelles templées au ralenti avant de conclure en deux temps et perdit un trophée. Le quatrième fut sournois dès la première passe de cape où il chercha l’homme comme s’il connaissait déjà la musique. Fortement piqué à juste titre mais sans respect des codes standards et même après les clarines, quelques personnes prirent alors en grippe le picador énervé sur sa monture et siffla ensuite le torero dans l’incompréhension. Un toro dangereux pour la cuadrilla qu’abrégea tant bien que mal Lopez Chaves.
Octavio Chacon (silence et silence après avis) fut discret face à son premier adversaire fade et réservé. Faena longue sans émotion. Le sobrero sortit en cinquième dans une nouvelle incompréhension, se montra également sournois, avançant au pas de façon vicieuse et mettant le danger en piste une nouvelle fois.
Sergio Serrano (silence après avis et silence) hérita d’un premier adversaire sans fond et fade. Il donna les muletazos un à un sans liaison. Face à l’ultime bien mis en suerte et fortement piqué, il fut appliqué et tira le maximum d’un adversaire qui resta sur la défensive et avisé. Enfin une épée en place en conclusion, la deuxième de la féria.