Mont de Marsan : Rafaelillo se distingue et coupe une oreille face aux Cuadris

L’épée lui enlève le triomphe. GALERIE PHOTOS

Mont de Marsan-Rafaelillo-Cuadri

La ganaderia de Celestino Cuadri est très appréciée chez les aficionados. Avec un toro atypique, il suscite l’admiration et l’attente. Bien présenté dans l’ensemble avec du trapio et armé correctement, ils se sont un peu distingués au dernier tiers seulement de façon poussive. Face à la cavalerie, ils furent tardo et ne s’employèrent pas sous le fer. Ils manquèrent aussi de puissance et de fond et furent sans transmission, souvent réservés tout en étant attentifs. Le public moderne s’impatiente vite et le fit savoir en musique. Arène quasi pleine 9/10 environ sous un soleil voilé et des températures agréables. Présidence Bernard Sicet. Nota : Les mouchoirs blancs sur un fond blanc manquent de visibilité…

Rafaelillo (ovation après et 1 oreille) fut le plus combatif du jour. Il attaqua d’entrée par une larga de rodillas. Placé à bonne distance, le toro tarde à s’avancer au cheval pour ne pas s’employer. Il fut ensuite réservé, sans se livrer. Rafael donna quelques muletazos méritoires en prenant le temps avant de gâcher le travail à l’épée. Face au quatrième, il le reçut en douceur. Ce fut ensuite, les moments d’incompréhensions. Tout d’abord entre le torero et son picador. Le torero souhaite mettre le toro une troisième fois au cheval, son picador Esquivel lui s’en va, les clarines ne sonnent pas pour au final… un changement de tiers. Il livra une belle faena, s’imposa avec autorité pour lier des séries rythmées, la main droite sera plus aboutie. Mais l’épée sera approximative. Le public demanda alors les oreilles. Une oreille fut accordée avec un mouchoir tendu mais pas posé que ne vit pas les alguazils qui durent partir au patio chercher l’oreille oublié sous la bronca. Double vuelta au torero.

Octavio Chacon (silence et silence après avis) peine à atteindre son niveau des années précédentes. Il subit et ne parvint plus à s’imposer. Son premier toro, mal piqué, fut éteint et ne parvint pas lier une série complète. Au cinquième, il recula souvent la jambe face à un Cuadri juste de force.

Damian Castaño (silence et silence après avis) dut abréger face à un animal qui se montra intéressant sur la première série avant de se blesser au sabot sans pouvoir y prendre appui. Castaño n’est pas à l’aise avec le maniement des épées et s’éternisa pour coucher le toro. Face à l’ultime qui fléchit des antérieurs en début de faena, il fut appliqué, lia des séries de bonnes notes qu’il gâchera une nouvelle fois avec les aciers.

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