Mont de Marsan : le pétard mouillé de Garcia Jimenez éteint par Lolita

Morante avait l’envie. Oreille pour Rufo. GALERIE PHOTOS

Mont de Marsan-Tomas Rufo

Le lot de Hermanos Garcia Jimenez déjà controversé lors des visites au campo n’avait pas encore le volume pour une arène de première catégorie. La majorité des toros a été conspué à leur entrée en piste. Par la suite leur comportement était à la hauteur du plumage…Faibles, sans caste et sans moteur. Panne essence dès qu’ils ont foulé le sable. Le quatrième fut renvoyé aux corrales pour faiblesse. Les arènes bien remplies sous la chaleur et le ciel bleu espéraient s’enflammer avec les artistes du jour. Quand le public attend la banda pour s’enthousiasmer uniquement entre chaque toro, cela n’est généralement pas bon signe. Avant la sortie de l’ultime toro, Tomas Rufo prit la roue, comme on dit sur le tour de France, de la « Goffa Lolita » pour lancer son attaque avant la sortie. Présidence Franck Lanati.

Morante de la Puebla (silence et silence) le cigare fut apprécié au patio par Morante et il montra de l’envie sur le toro d’ouverture, qu’il accueillit par des véroniques données à une main avec douceur. Après un début par trincheras, le toro ne transmit pas, faute de patte. Faux départ. Le quatrième fut renvoyé aux corrales pour un petit sobrero sans brio et sans option.

Juan Ortega (silence et silence) toréa avec personnalité mais souvent à distance. Il distilla quelques friandises au suivant mais sans grande saveur.

Tomas Rufo (silence et 1 oreille) qui aurait dû prendre son alternative avant le covid au Plumaçon souhaita marquer les esprits. Il attendit la reprise de la Goffa Lolita très célèbre du côté du Stade Montois Rugby ou de Basket Landes. Il accueillit l’ultime par une larga de rodillas, avec décision, s’appliqua ensuite pour la mise en suerte, orchestra un bon tercio de banderilles avec Fernando Sanchez dans le premier rôle avec Carretero dans le second. Grande ovation. Début au centre et à genoux, puis il lia deux séries qui déclenchèrent l’orchestre. Puis rideau, panne d’essence pour l’animal avec un final sans transmission conclut d’une lame en arrière. Oreille de sympathie.

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En matinée Cristiano Torres et Manuel Roman Alvarez se partagent les prix

Mont de Marsan-NSP-prix2022

Devant une belle assemblée, environ 1/3 d’arène sous un beau ciel bleu sans nuage, Cristiano Torres et Manuel Roman Alvarez se sont partagés les prix de la novillada non piquée de la matinée. Présidence Colette Lacomme.

4 erales d’Alma Serena, Astarac, La Espera, Camino de Santiago et un cinquième eral d’Alma Serena offert par les organisateurs à Tristan Barroso, qui n’a pas eu la chance de pouvoir s’exprimer face à un novillo de l’Astarac impossible, regardant que d’un œil tous ce qui se passait dans le callejon.

Juanito resta discret face à l’exemplaire d’Alma Serena. Les meilleurs moments de la matinée sont à mettre au crédit du jeune vainqueur du Bolsin de Bougue, Manuel Roman qui distilla des muletazos doux et templés très personnels face au noble eral de La Espera. Cristiano Torres dans un registre différent, très tremendiste coupa la seule oreille de la matinée car ce fut le seul à loger une épée entière efficace. Tous les autres ont connu des difficultés avec les armes.

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