Mont de Marsan : Alvaro Alarcon sort en triomphe d’une intéressante matinée

Oreille pour Parejo. GALERIE PHOTOS

Mont de Marsan-Alvaro Alarcon

Intéressante matinée sous le soleil montois pour la novillada piquée qui faisait son retour le samedi matin. ½ arène. Présidence : Romain Lafitte.

Les novillos de Cuillé, bien présentés, homogènes et sérieux ont permis aux novilleros du jour de s’exprimer grâce à leur mobilité. Ils manquèrent cependant un peu de force et de fond et furent économisés sous le fer. Seul le quatrième s’employa avec une belle bravoure mais fut éteint par la suite.

Yon Lamothe (ovation après avis et ovation) ne parut pas dans son meilleur jour. Son premier adversaire est juste de force et fut économisé pour le fer. Après un brindis au public, il débuta au centre en citant de loin. Il prit le temps de faire respirer le novillo entre les séries et le toréa avec douceur. Epée engagée au second envoi après une lame dans la soute. Le quatrième s’employa sous le fer et renversa l’équipage avant d’être ovationné en musique! Le tarusate fut discret, ne trouvant pas le bon sitio et ne parvint pas s’imposer face à un novillo vite éteint.  

Alvaro Alarcon (1 oreille et 1 oreille) le triomphateur de Madrid débuta par des statutaires puis montra la marche à suivre à son adversaire. Sa faena va a menos et le novillo donna quelques coups de tête. Entière en place au second essai. Le cinquième montra de la violence et se défendit au premier tiers. Après une bonne série gauchère, le novillo montra son attirance pour les planches. Faena longue et a menos mais une bonne dernière série et une épée sin puntilla lui ouvrit le triomphe.

Christian Parejo (ovation après avis et 1 oreille) fut sérieux avec de la personnalité et de la présence en piste. Il brinda sa première faena à Victor Mendes et s’imposa rapidement en trouvant le bon tempo. Il perdit un trophée aux aciers. Il reçut l’ultime d’une larga de rodillas. Deux petits picotazos au cheval puis il livra une faena de mas a menos, débutée par cambiadas puis des muletazos profonds et doux. Final plus discret et conclut d’une lame en arrière.

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