Garlin : La classe naturelle d’Alejandro Mora pour ses débuts en novillada piquée

Jimenez, Canton et Mora à hombros. (vidéo) GALERIE PHOTOS
Garlin-canton-mora-jimenez

Pour le 30ème anniversaire de la peña taurine garlinoise, la présidence a fait de nombreux cadeaux en octroyant généreusement deux oreilles aux trois toreros quand une suffisait largement. Les membres de la peña n’en demandaient pas tant pour souffler les bougies.

La tarde ne fut pas à la hauteur du résultat comptable par la faute essentiellement aux novillos d’El Tajo y La Reina du maestro Joselito. Après un lot décevant pour les fêtes d’Aire sur l’Adour, ils ont manqués de race, de fond et de moteur malgré une présentation convenable. 4 toros de La Reina et 2 toros d’El Tajo (3ème et 5ème). Seul le dernier le jabonero marqué du fer de La Reina fut intéressant, bravito sur sa seule rencontre (un paradoxe car les autres prirent deux piques) et nobles au dernier tiers. Le cinquième sortit sur trois pattes, ne pouvant pas poser la dernière, il se blessa dans les chiqueros en tapant lors de son enchiqueramiento, il fut changé par un novillo de Roland Durand d’origine Miranda de Pericalvo auquel le béarnais Dorian Canton coupa deux oreilles grâce à la pression de son fan club. 1/3 d’arène environ. La paseo eut quelques minutes de retard afin de mettre en place le camion du sobrero. Une minute de silence fut respectée à la mémoire de Robert Soldevilla et Jean Ducos.

Angel Jimenez (2 oreilles et silence après avis) reçut avec allure le premier novillo de la tarde qui refusa à plusieurs reprises l’affrontement avec la cavalerie. Juste de force malgré deux picotazos, le novillo montra une noblesse fade. Jimenez dessina quelques belles séries essentiellement droitières avec douceur. Il obtint les deux oreilles généreusement offertes par la présidence. Face au quatrième, il ne parvint pas à le fixer cape en main et perdit du terrain. Après deux piques correctement administrées, il débuta sa faena à genoux qui mit de l’enthousiasme dans les gradins. Mais le novillo sans fond, baissa très rapidement de régime et Angel Jimenez fut long et échoua avec les armes.

Dorian Canton (silence et 2 oreilles) le béarnais revenait sur ses terres après le triomphe dans ces même arènes au printemps. Son fan club local s’était déplacé en nombre pour le soutenir et lui permit même de sortir en triomphe après leur pression autoritaire lors de l’octroie des trophées. Il ne put rien faire face à son premier opposant complètement éteint et sans charge. Face au sobrero de Roland Durand, peu armé, et qui s’employa de façon désordonné au peto, Dorian débuta par cambiadas avec de livrer des séries gauchères sans transmission. Il obtint deux pavillons après une conclusion en deux temps. 

Alejandro Mora (1 oreille et 2 oreilles après avis) le neveu du grand maestro Juan Mora, présent dans le callejon débutait en novillada piquée. Il livra les meilleurs moments de la tarde grâce à sa classe naturelle ressemblant étrangement à celle de son oncle. Bon capeador, il reçut ses adversaires avec élégance. Il brinda sa première faena à son tonton. Première faena allurée avec une certaine maîtrise par moment et des approximations par d’autre. Face à l’ultime, un joli jabonero applaudi à sa sortie et qui fut le meilleur de la tarde, il fut une nouvelle fois plein de douceur et de classe mais se fit désarmé par moment. Il logea une épée engagée mais longue d’effet et obtint lui aussi deux cadeaux par la présidence. Le premier était lui mérité.

GALERIE PHOTOS

 

Les commentaires sont fermés.