Unique sourire pour Pablo Aguado. GALERIE PHOTOS
Depuis le début de l’année, les corridas pour vedettes se suivent et se ressemblent beaucoup. En plus de ne plus faire recette complète à la taquilla, les figuras et leurs veedors imposent souvent leur choix aux organisateurs. Des choix qui ne sont que rarement conformes à l’attente d’une arène de première catégorie. Et « Si no hay toros no hay fiesta ». La ganaderia d’Antonio Bañuelos a touché le fond dans les arènes dacquoises. En plus d’une présentation pas satisfaisante pour une arène de première, le lot complet fut invalide et impropre à la lidia d’un toro de combat à divers degrés. Une triste tarde pour la ganaderia de Burgos. Le quatrième montrant un problème moteur fut remplacé par un sobrero du même fer qui se sectionna la corne et fut lui-même remplacé par un sobrero de Virgen Maria également invalide. 8/10ème d’arène sous la canicule. Présidence Jérôme Sarciat.
Morante de la Puebla (silence et sifflets) ne se montra pas dans un bon jour. Le premier toro fléchit sous la pique et s’éteint rapidement. Morante resta discret. Au quatrième qui montra un problème moteur du train arrière dès la première passe de cape, Morante insista pour le changement que tarda à accepter la présidence. Le premier sobrero, juste de force, se cassa la corne après les piques en la plantant au sol. Le second sobrero du fer de Virgen Maria, aussi invalide, obligea Morante à abréger. Il dut même le relever avant de pouvoir mettre l’épée. Le public le conspua pour son manque d’envie. Mais on peut également l’applaudir pour avoir bâclé un toro invalide et de ne pas faire semblant de faire quelque chose d’inutile.
Ginès Marin (silence et silence) reçut avec aisance son premier opposant. Il fit illusion sous le peto avant de s’éteindre pour une faena sans option et il conclut d’une épée efficace. Le cinquième, faible et invalide, aurait dû être changé également. Il réalisa une faenita en restant prudent avant de voir son opposant s’asseoir.
Pablo Aguado (1 oreille et silence) distilla quelques douceurs face à un premier adversaire juste de force et fade. Après un début par le bas, il donna quelques détails mais sans transmission faute d’adversaire. L’épée est basse mais d’effet rapide et récolta un petit trophée très généreux qu’il donna rapidement à sa cuadrilla pour le tour d’honneur. Face à l’ultime très mal piqué, le toro se dégonfla après la première série.
Rideau. Tarde à oublier.