Arles : Grande porte pour Juan Bautista et Sébastien Castella lors de la Goyesque

Succès artistique pour cette édition 2018 (vidéo)
Arles-Castella-Bautista

Photo et CR : Thierry Rippol (Toreria.net pour vuelta)

Après avoir annoncé sa despedida lors de la goyesque 2019, Juan Bautista attaqua tambour battant celle de 2018, mettant d’entrée la barre haute ce qui ne gêna pas Sébastien Castella qui réalisera la faena de l’après-midi face au cinquième. Quant à Manzanares le sort lui a été plus défavorable surtout avec le sixième qui lui aurait permit si…… Succès artistique aussi pour la partition musicale dans un décor coloré et original devant les cameras de la télévision espagnole….

Six toros de Victoriano del Rio  bien présentés, formant aux comportements, deux lots distincts, trois toros qui permettaient, supérieur le 5°, «Cantaor» honoré d’une vuelta posthume et trois manquant de fond et de forces. Coté bravoure, tous prirent sans se faire prier leur deux rencontres, la seconde le plus souvent pour la forme, plus appuyés aux piques les 3 derniers. Le sorteo repartit parfaitement les lots, sauf que le dernier devint handicapé moteur après un violent remate aux planches à l’entame de la faena…..

Pst J. Boyer, la scénographie avait été confiée à l’artiste mexicain Domingo Zapata et la musique à l’orchestre Chicuelo, à la soprano Muriel Tomao et aux chœurs Escandihado. Temps estival, plein apparent et costumes des trois toreros tagués par l’artiste dans le patio de caballos. Salut de J. Chacon et V. Herrera au 5°

Jean-Baptiste Jalabert «Juan Bautista» (Deux oreilles après avis et oreille après avis) Le 1er Victoriano avait tendance à rester dans la zone du toril ou il affichera une bonne noblesse sur les deux bords grâce à la muleta d’un Juan Bautista sur de son fait, l’arlésien compensant en partie son manque de classe surtout à gauche. Faena parfaitement maitrisée et d’un excellent niveau soulignée par Caridad del Guadalquivir jusqu’au final ou le toro rechigna sur les derniers muletazos se montrant difficile a cadrer. Un recibir efficace aidera la 2eme oreille à tomber. Brindé à l’artiste mexicain son second toro manquera de fond, de forces et de recorrido, Juan Bautista usant de tout son savoir pour en tirer quelque chose, l’ayuda plantée dans le sable. Des muletazos efficaces un par un la plupart et une superbe estocade lui vaudront un nouveau trophée

Sébastien Castella (Silence après avis et deux oreilles après deux avis) Le second fléchira plusieurs, ne se livrant pas dans le leurre de S. Castella qui à force d’insister parviendra à lier une superbe série droitière en fin de parcours…. No hay quinto malo dit l’adage et il s’est vérifié avec « Cantaor » le bien nommé pour cette corrida lyrique, et quelle partition. D’entrée le quite par chicuelinas avait situé le niveau et après le salut de ses banderilleros, le biterrois attaqua au centre sa faena embarquant le Victoriano pour des séries ajustées et limpides, initiées en le citant de loin superbement accompagnées par l’air de callejuela de O,  le tout allant à mas jusqu’à l’estocade portée avec engagement et décision bien qu’un peu longue d’effet…

José Mari Manzanares (Silence après avis et silence) ne put qu’offrir que quelques séquences de son toreo de plasticien devant son 1er toro qui lui n’avait aucune option à offrir en échange. Et comme l’alicantino s’égara les armes à la main…. Il réceptionna superbement le dernier qui afficha de belles promesses mais qu’un violent choc rendit handicapé moteur juste avant que ne débute ce qui devait être la faena, Manzanares étant contraint d’abréger, ce qu’il fit d’une superbe épée

 

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