Vic Fezensac : orage, oreille, blessure, interruption et bravoure en soirée

Une longue tarde de toros. GALERIE PHOTOS

Vic Fezensac-Baltasar-mayoral

Après la corrida concours matinale sous la chaleur, l’orage et la grêle ont fait leur apparition dans l’après-midi, une heure et demie avant le paseo. Les services techniques furent mis à contribution et des camions de sables arrivèrent dans l’arène pour éponger la piste. Malgré une petite pluie peu gênante, le paseo débuta à l’heure. Il aurait été dommage de laisser repartir cette bravoure de Baltasar Iban au campo. Des toros de premier tiers, qui laissèrent toutes leurs forces dans le combat de la pique et sous le cheval que certains ne quittèrent jamais. De la bravoure à revendre en excès.

La blessure sérieuse de Morenito de Aranda dès le premier toro, obligea son transfert par hélicoptère à l’hôpital de Toulouse pour un pneumothorax. La course fut suspendue durant près de 45min. Présidence : Marc Amestoy. 2/3 d’arène. Pluie fine.

Morenito de Aranda (1 oreille avec blessure) qui ouvrait le cartel, partit au centre de la piste attendre à porta gayola son adversaire. Il reçut une cornada de 20cm sous le bras et resta en piste pour affronter un bon exemplaire de Baltasar qui prit trois piques en brave et qui montra une belle noblesse par la suite. Bonne faena de Morenito malgré la blessure avant que son adversaire ne soit attiré par les planches. Il regagna l’infirmerie obligeant l’interruption de la course durant près de 45min.

Léo Valadez (silence, silence et silence) fut très discret et en panne d’inspiration. Il fit fortement piquer son premier adversaire qui s’éteignit par la suite. Face au quatrième, débordant de bravoure, le toro ne quitta jamais le cheval et resta de très longues minutes à pousser sous le peto sans jamais vouloir sortir. Il s’épuisa et arriva éteint à la muleta. L’ultime renversa la cavalerie et poussa avec force. Le mexicain ne trouva pas de solutions et ne put s’imposer.

Jesus Enrique Colombo (ovation et silence) affronta un très bon toro de Baltasar qui prit quatre piques avec une belle bravoure, arrivant au galop au cheval sous l’ovation des tendidos. A la troisième rencontre, la présidence demande le changement mais le public en veut une autre. Ce que donna Colombo. Il le fait ensuite courir au deuxième tiers avec un tercio de banderilles aérien mais jamais entre les cornes. Ce grand toro arriva éteint au dernier tiers et le vénézuélien abrégea. Le cinquième resta au peto sans pousser. Colombo toréa sur le passage laissant une distance de sécurité entre lui et le toro et conclue d’une épée logée dans la soute.

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