Noticias : Solidarité sans frontières taurines avec Fanny Jourdan-Gal

Et tienta à la ganaderia de Pagès Mailhan

Nimes-Fanny Jourdan-Gal

photo et informations : Thierry Ripoll (Toreria.net pour vuelta)

Nîmes et ses arènes, pensées, confinement et état d’urgence est le nom du livre réalisé par Fanny Jourdan Gal. Un recueil qui rassemble en réalité des dizaines de témoignages de taurins ou d’aficionados, sauf nîmois, qui parlent de Nîmes.

Native de Nîmes, vivant à Madrid, où elle est chargée de communication et de développement dans un cabinet d’avocats, elle a recueilli, pendant le confinement, des témoignages et des souvenirs d’aficionados et personnalités du monde taurin évoquant l’amphithéâtre nîmois. Des arènes qui sont restées fermées pour Pentecôte 2020, mais dont ont parlé, anecdoté, Victorino, Juan Pedro, Antonio Vázquez, Pablo Aguado, Espartaco, Julio Aparicio, ou encore Luis Francisco Esplá, pour ne citer qu’eux.

« C’était un projet solidaire pour récolter des fonds afin de venir en aide aux ganaderos car sans spectacle il n’y a pas de corrida. On essaie d’aider comme on peut ! » 

Et le fruit de ce travail à rapporter de quoi faire combattre, en partenariat avec l’Association des Eleveurs Français de Toros de Combat, trois toros de ganaderos français, des toros qui auront été vu dans l’arène plutôt que finir à l’abattoir. Et ça s’est déroulé aux Jasses de Bouchaud, à la ganaderia Pages-Mailhan avec la lidia d’un « Piedras Rojas » de Patrick Laugier, d‘un « El Campo » de Virgile Alexandre et d’un Pages-Mailhan par Raphael Raucoule « El Rafi », Antonio Santana Claros et Alvaro Burdiel, l’hôte du jour offrant un quatrième toro de son fer à Alejandro Marcos de passage dans le coin. Les deux novilleros brindant leur faena à l’instigatrice du projet, tous les tercios de piques étant à charge de Jean-Loup Aillet.

Le mieux servi fut le novillero sévillan A. Burdiel avec un excellent Pages-Mailhan des premières origines santacolomeñas tandis que le matador de toros nîmois profitait au mieux du bon côté gauche de son « Piedras Rojas », exercice plutôt compliqué avec le vent violent et glacial qui balayait la placita de tienta. Peu d’option pour le novillero de Fuengirola avec un « El Campo » pour le moins peu évident. Le matador de toros salmantino, A. Marcos ne put guère profiter de son toro qui se blessa en se jetant très violement d’entrée sur un burladero….

Remerciements et verres de l’amitié solidaire, autour de l’initiatrice d’un projet qui va se poursuivre, ont mis un terme à cette après-midi de toros.

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