Mont de Marsan : le pirate Juan José Padilla a fait sa despedida sur l’île du Plumaçon

Oreille pour un bon Roca Rey (vidéo). GALERIE PHOTOS
Mont de Marsan-Padilla-Despedida

Le pirate Juan José Padilla a fait sa despedida dans l’île du Plumaçon. Après avoir jeter l’encre sur la misericordia de Pampelune, le capitaine et son équipe ont accosté à Mont de Marsan avec envie. Le chef du village Charles Dayot et la commission taurine lui ont remis la médaille de la ville avant que le pirate de remette les voiles sur d’autres destinations. Souvent maudit par les blessures, Juan José fut acclamé par tout un peuple qui attendait sa venue.

Malheureusement les toros de Jandilla ont gâché cette fête par leur absence de race et de fond. De présentation hétérogène, d’armures pointues mais manquant parfois de trapio et de force, ils furent décevants au premier tiers. Meilleur le premier compliqué qui laissait présager une meilleure après midi et l’ultime.

Juan José Padilla (1 oreille et vuelta après avis) partit à l’abordage avec détermination. Il fut auteur d’un grand tercio de banderilles face à son premier opposant, il donna les trois paires dans le berceau des cornes dont la dernière al violin. Son adversaire fut court de charge et se montra compliqué en coupant rapidement ses trajectoires. Padilla l’attaqua à bâbord puis essaya de lever les voiles à tribord contre vent et marais. Desplante sans parvenir néanmoins à prendre le dessus. Il sera fêté comme le capitaine des Caraïbes. Face au quatrième sans charge qui se dégonfla, la faena fut sans brio, son adversaire préféra couler lui-même son navire avant d’être attaqué par un pirate déterminé.

Alejandro Talavante (silence et silence) le matelot Alexandre eut la lourde tâche de passer après le pirate. Il montra parfois de la classe dans ses capotazos mais faute de combattant à sa hauteur, il dut rester sur le quai.

Andrés Roca Rey (silence et 1 oreille) après son grand triomphe à Pampelune, el rey Roca est souvent l’allié indispensable dans les adieux du pirate. Il ne put rien tirer du premier opposant dépourvu de race. Face à l’ultime qui s’avéra le plus intéressant, Roca Rey partit à l’abordage en prenant tous les risques. Il sortit de son chapeau de superbes quites variés et serrés qui souleva l’enthousiasme du public. Le péruvien attaqua par le bas avant d’aller vers le centre. Il combattit en patron avec rythme et servit de belles séries qui montèrent en qualité petit à petit avec une meilleure efficacité à bâbord.  Il conclut en deux temps et obtint un trophée suite à l’appel majoritaire du peuple.

Grande ovation finale au pirate sous les clameurs émouvantes de la tribu du plumaçon pour son héros avant qu’il ne remettre les voiles sur d’autres horizons.

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