Dax : Jésus Enrique Colombo triomphe face aux novillos de José Cruz

Oreille pour Tibo Garcia et Carretero. GALERIE PHOTOS
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La météo n’a pas épargné la commission taurine dacquoise et les employés municipaux durant tout le week end. En relation avec météo France afin d’être informé à la minute près du temps, la novillada piquée matinale a du être repoussée de 30min afin que les averses s’éloignent des arènes. Le soleil a, par la suite, fait son apparition malgré deux averses passagères. 1/3 d’arène.

Le lot amené par Rafael Iribarren Basaguren, représentant de la ganaderia José Cruz, fut bien présenté, sérieux, avec du trapio. Les novillos ont montré de la noblesse mais fade et aussi un manque de force et de fond ne permettant pas de montrer leur bravoure au cheval où ils furent très économisés sous le fer.

Jésus Enrique Colombo (ovation après avis et 2 oreilles après avis) reçut le premier novillo par des véroniques allurées. Peu piqué, le colombien se montra à l’aise avec les banderilles et reçut la première ovation de la matinée. Face à un adversaire noblon mais faible et sans fond, il toréa avec douceur et une certaine toreria avant de se trouver en échec avec les armes. Face au cinquième, il dessina de belles véroniques rythmées. Économisé sous le fer, le novillo récupéra de l’allant aux banderilles galopant derrière le maestro jusqu’aux planches. Il servit une faena intéressante mais le manque de force et l’absence de piquant de son adversaire ternira un peu sa faena, malgré de belles séries profondes, muleta au sol. Il conclura d’une épée tombée et obtient deux oreilles généreuses.

Diego Carretero (silence après avis et 1 oreille) resta comme pour la novillada de Saint Perdon en deçà de ses capacités. Face à son fade premier adversaire, il resta discret. Il reçut le cinquième exemplaire par trois largas de rodillas qui se transformèrent en larga allongée où il se fit une grosse frayeur. Sortit avec beaucoup d’énergie, le novillo baissera rapidement d’intensité dès la première pique. Carretero ne profita que rarement de la noblesse de son adversaire et construit une faena irrégulière et parfois accrochée. Il logea une épée en place et récolta un trophée généreux.

Tibo Garcia (1 oreille et silence après avis) venu en remplacement d’Adrien Salenc, blessé sérieusement à l’épaule, reçut discrètement son premier opposant qui fut à peine piqué car juste de force. Après un quite de qualité de Colombo, Tibo se montra rapidement dominateur. Il donna des bons muletazos profonds et temples en commandant la charge. L’épée au deuxième essai ne le priva pas d’un trophée mérité. Face à l’ultime, le plus mauvais de la matinée, éteint et sans charge, il fut sans option et connut quelques difficultés lors de l’acte suprême.

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