Dax : de la Salsa mais sans toros pour la clôture de la féria

Oreille de sympathie pour Roca Rey
Dax-Roca Rey

Pour la clôture de la féria de Toros y Salsa, il n’y a pas eu que la météo de capricieuse. La tarde fut longue et ennuyeuse par manque de toro. On ne peut pas incriminer un lot car il y avait trois ganaderias différentes : Nuñez del Cuvillo, Domingo Hernandez et Puerto de San Lorenzo. Des ganaderias qui énervent les aficionados mais dont raffoles les « figuras » et qui au final, cela se retourne contre eux. On pourrait paraphraser pour combler le vide : dire que la présidence donne des oreilles dès la moindre petite pétition, qu’une partie du public agitent très vite un mouchoir, applaudit des épées sur le côté, des picadors qui ne piquent pas, des tiers de banderilles raccourcis…Plein apparent dans les gradins.

2 toros de Nuñez del Cuvillo (4ème et 5ème) ; 2 toros de Puerto de San Lorenzo (2ème et 3ème) et 2 toros de Domingo Hernandez (1er et 6ème) de présentation correcte, décastés, manquant de force et sans fond.

Enrique Ponce (silence, silence et aplausos) son premier adversaire se montra rapidement court de charge et sur la défensive. Il le toréa sur la corne droite en restant sur les bordures avant de se faire désarmé sur la gauche. Face au troisième fléchissant des antérieurs entre les deux piques, il tenta de servir quelques gestes allurés comme des changements de mains mais sans effet. Il tenta le tout pour le tout face au cinquième qu’il brinda au public. Celui-ci lassé, s’enthousiasma pour une montera tombée à l’endroit. Le bon début de faena déclencha illico presto la musique mais la faena alla vite a menos par manque d’adversité. Malgré une dizaine de mouchoir le président était au bord de craquer mentalement. Son assesseur avec plus de raison le raisonna. Ouf !

Dax-Ponce 2017

Andrés Roca Rey (1 oreille, ovation après avis et silence) le second toro est faible et quasiment pas piqué. Le péruvien entama sa faena à droite et lia des séries en ligne droite avant de se montrer plus désordonné à gauche. L’épée sur le côté aurait du obliger le président à cacher le mouchoir en plus de la faible pétition. Face au cinquième, il lia beaucoup de passes mais de façon très profilé sans grande qualité. Face à l’ultime, un manso de gala qui joua au ping pong avec les deux picadors en tentant toujours de les contourner, Roca Rey fut sans option devant l’absence de combativité de son adversaire.

Dax-Roca Rey2017

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