Une tarde sans histoire. GALERIE PHOTOS

Pour la dernière corrida de la feria de Dax, les aficionados n’ont pas vibré en attendant l’Agur. La dernière corrida est souvent le moment de dire adieux à ses voisins, que l’on préfère dans la joie. Sous un ciel gris et un temps lourd, la tarde fut plombée par le manque de moteur et de force dans les carcasses des toros du jour. Le public est resté silencieux et a attendu la traditionnelle cérémonie de clôture. Présidence : Jérôme Sarciat.

Les toros de La Palmosilla, de bonne présentation dans l’ensemble, n’avaient pas la force et le moteur nécessaire pour dévoiler leurs intentions. Certains avaient un fond de bravoure et de noblesse mais sans la force pour l’exprimer. Des pattes en coton, trop fragiles pour combattre. Seul le dernier avec un peu plus de force a pu durer un minimum. Les trois toreros ont essayé mais aurait dû conclure plus vite. Les épées ont, de plus, encore déraillé.

Juan Leal (silence après avis et silence après 2 avis) accueillit un premier toro qui se montra aplomado dès le premier picotazo. Il débuta par cambiadas au centre puis réduit rapidement les distances pour un toreo de proximité face à un animal éteint. Le quatrième, faible, fut protesté mais maintenu en piste. La faena resta sans relief mais pourtant il parvint à prendre un avis avant de porter l’estocade, prouvant ainsi qu’il fut trop long. Il s’éternisa en plus avec l’épée et partit chercher le descabello pour finir sur le gong.

Léo Valadez (silence et silence) affronta un exemplaire qui laissa le peu de jus dans le peto, en poussant, sans vouloir en sortir. Il vida son essence au cheval, sans la capacité par la suite d’enchainer trois passes d’affilée malgré les efforts de Valadez. Il tira quelques muletazos au fade cinquième sans relief.

Angel Tellez (silence et silence après avis) hérita pour son premier passage d’un toro devenu invalide au fil des minutes. Il fut sans option, abrégea et conclut d’un bajonazo. Il hérita pour finir d’un exemplaire un peu plus intéressant car il dura plus. Bravito sous le fer lors des deux rencontres, il montra de la noblesse sur les premières séries liées de Tellez. Le tout alla rapidement a menos et pincha une faena de bon goût.

GALERIE PHOTOS

En matinée, Andy Cartagena est sorti en triomphe par la Grande Porte à l’issue d’une corrida de rejon entretenue. Il a coupé quatre oreilles et une queue après deux prestations spectaculaires. Léa Vicens, moins bien servi au sorteo, a coupé une oreille après une faena appliquée.

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