Blessure du Juan Luis Moreno
Photo et CR : Toreria.net pour vuelta
Petite assemblée pour cette 23ème édition du trophée Nimeño II organisé par le Centre Français de Tauromachie de Nîmes. Six becerros de la ganaderia de Sainte Cécile proprieté de Michel Mégias. Bien présentés dans l’ensemble mais manquant quelque peu de race. Le premier tardo sans intérêt, les suivants, des bolides à la sortie des chiqueros s’éteignant progressivement et malgré leur maniabilité ont posés de nombreux problèmes à démêler pour des débutants. Salut final du ganadero
Juan Luis Moreno (Blessure)
Rodrigo Molina (Silence, ovation après avis et vuelta après avis)
El Rafi (1 oreille, 1 oreille et vuelta après 2 avis)
Juan Luis Moreno n’aura fait qu’un passage furtif à Bellegarde. Il reçoit son premier et unique adversaire par deux largas. Quelques capotazos serrés le rappellent à l’ordre. Une méchante bousculade contre le burladero à la pose des banderilles et un mauvais choc lors du début de faena l’envoient direct à l’infirmerie d’ou il ne reviendra pas, clavicule fracturée. C’est à Rodrigo Molina de tuer cet adversaire. L’ordre de sortie changeant El Rafi sort en second avec un eral lui permettant de débuter sa faena à genoux. Elle est équilibrée sur les deux rives. Quelques jolies naturelles et une lame entière engagée le récompense d’une première oreille. Pour le 4ème de la tarde qui répond bien au capote, la faena est un peu compliquée car le novillo a tendance à chercher querencia contre les planches. Beaucoup de travail pour intéresser le bicho mais la faena devient brouillonne. Raphaël paraît encombré et cherche la solution. Une entière tombée parachève le travail. L’oreille généreuse tombe du palco. Quelques capotazos gracieux accueillent le dernier de l’après midi. Après un tiers de banderilles partagé avec Tomas Ubeda compagnon du CFT sa faena nous livre quelques jolis gestes mais ne pèsent pas assez sur l’animal. Il en supporte les conséquences à la mort avec de la difficulté aux aciers. Rodrigo Molina termine la faena de J.L. Moreno. Quelques muletazos pour recadrer le toro mais les aciers lui font défaut. Le 3ème est dur à stabiliser. Beaucoup de capes qui usent l’animal. Le travail de muleta semble interminable et l’avis est tout naturellement sonné. Son dernier, le 5ème a beaucoup de fougue dés la sortie du toril. Le contact avec la cape est très violent mais le garçon arrive à maîtriser avec une faena de bon aloi. Malgré la recherche de querencia quelques séries à gauche intéressantes nous font enfin plaisir et le torero montre sa détermination mais la sauce retombe rapidement à cause de la suerte suprême.
CR : Toreria.net