Avec le défi ganadero Albaserrada-Pagès Mailhan
Photo et CR : Thierry Rippol (Toreria.net pour vuelta)
Les gros efforts de l’équipe de l’Aficion Taurine Beaucairoise pour organiser, aux vues des conditions sanitaires actuelles et sans l’apport financier d’une bodega, la novillada des fêtes de la Madeleine de Beaucaire n’a pas été récompensé par un résultat qui s’avèrera bien décevant…. Coté novillos, ceux de Pages-Mailhan offriront plus d’option que le lot du Marques de Albaserrada, manso et décasté avec un 1er avisé et dangereux, mais hormis Solalito qui se montra sous un coté intéressant, ses deux compañeros du jour, restèrent en deçà même du peu de potentiel de leurs adversaires
–Jésus Diez El Chorlo (rose et azabache) Silence et silence
–Francisco Montero (blanc et or gris) Silence après avis et silence
–Solal Calmet Solalito (bleu France et or) Salut après avis et silence
Trois novillos du Marques d’Albaserrada (1er, 5eme et 6eme), très bien présentés et trois de Pages-Mailhan (2eme, 3eme et 4eme), variés de type, meilleurs les 2eme et 3eme)
Environ 1000 personnes sous une chaleur estivale. Pst Ph. Kugener. Minute de silence à la mémoire de Philippe Pages pendant le paseillo, salut des banderilleros Miguelin Murillo au 4eme et Marc Antoine Romero au dernier. Ce dernier remportant le prix du meilleur banderillero, tous les autres prix étant fort justement déclarés desiertos.
Deux miracles ont évité deux cornadas pour M. Murillo prit violemment à la barrière en banderillant l’avisé et dangereux premier et pour El Chorlo accroché et repris plusieurs fois lors d’une cogida violente en cours de faena. L’Albaserrada ayant d’entrée affiché ses mauvaises intentions, même face au picador de turno. L’extremeño abrégeant d’une entière caida. Peu en confiance après sa première actuaccion accidentée, le protégé de T. Campuzano aura du mal à trouver le sitio devant un novillo melocoton de Pages-Mailhan qui assuma bien ses trois rencontres mais qui afficha un manque de fond au dernier tiers.
Leger, le second fut accueilli d’une larga de rodilla avant un enchainement de faroles et de largas, deux piques bien prises et un joli quite par chicuelinas de Solalito Muleta en main, Francisco Montero se montra plutôt brouillon, ayant du mal à baisser la main devant un adversaire certes long a démarrer mais qui prenait très bien les passes sur les deux rives. Le novillero de Chiclana se retrouvant un peu en fin de parcours avant une lame habile au second essai. D’entrée il eut du mal à la cape devant un exigeant Albaserrada, laissant même la lidia à sa cuadrilla. Novillo compliqué, sans classe ni race qui se retrouva devant un garçon en manque de confiance qui l’occis d’une entière à la deuxième tentative.
L’épée privera Solalito d’un possible trophée face à son 1er du fer de Pages-Mailhan, noble et encaste aux charges vibrantes, peut-être un peu trop pour un garçon qui n’en n’est qu’à sa troisième novillada piquée. Bien conseillé par Luisito il finira par trouver le bon tempo en fin de parcours, dessinant quelques belles séquences sur les deux rives. L’épée lui ôtera tout espoir, le nîmois ayant banderillé son adversaire de belle façon. Le dernier, qui restera sous le fer à la première de ses deux rencontres, arrivera totalement éteint au dernier tiers par manque de race, n’ayant même pas une passe à offrir…
Remise du prix à M.A. Romero en piste à la fin de la novillada, un prix auquel pouvait aussi prétendre M. Murillo.