Saint Gilles : les palmas à Solalito face aux bons erales de Bruno Blohorn

Bolsin, une finale en demi-teinte
Saint Gilles-Solalito

Photo et CR : toreria.net pour vuelta

Novillada sans picadors mixte qui a prévalue par un excellent et sérieux encierro de Bruno Blohorn, dont le 4°, N° 31 fut primé d’une vuelta posthume. Après la déclaration d’El Père d’arrêter sa carrière naissante, décision fut prise d’offrir au meilleur des trois élèves du Centre Français de Tauromachie de Nîmes de combattre le cinquième becerro. La meilleure faena du premier tour est à mettre au crédit d’El Rafi, jusqu’à ce qu’on lui conseille d’en faire plus, ce qui eu pour effet de faire tout basculer dans l’à peu prêt. Dommage. Pst Mr Vultaggio, ¼ d’arènes sous le soleil.

Tony Martins, Rejon (Silence) Ouverture par une longue et assez quelconque prestation de Tony Martins à cheval, qui de plus tua de deux épées de gendarme.

Raphael Raucoule « El Rafi » (vuelta por su cuento après avis) El Rafi hérita d’un excellent becerro qui ne lâcha rien et de grande envergure sur la corne droite avant que le nîmois n’arrive à se positionner sur l’autre bord. Le retour à tribord relança la faena sous les meilleurs auspices mais à trop vouloir en faire, tout se dilua avant de sécher les armes à la main.

Adam Samira Belaidi (Salut après avis) L’excellent second répéta sans cesse, mettant Adam à l’épreuve, toujours en limite de rupture et en délicatesse avec le temple, finissant sur d’innombrables désarmés avant de conclure plus efficacement.

Solal Calmet « Solalito » (Oreille et oreille) Solalito eut à répondre à un excellent quite d’El Rafi. Le jeune nîmois essaya de bien faire, de composer la figure avec des gestes prometteurs mais le tout dans un ensemble assez irrégulier et souvent en limite du débordement. L’entière au 3° essai n’empêcha pas l’oreille de tomber… Ayant gagné le droit de combattre le dernier Blohorn, le jeune nîmois se montra un peu plus affirmé, soutenu par une grande partie du public. A prés un superbe quite al alimon par ses compañeros du jour, il doublera la mise et partagera à nouveau son tour de piste avec Bruno Blohorn, le ganadero.

 

  • Bolsin, une finale en demi-teinte

Saint Gilles-Ja Serrano

Disputée devant un bon tiers d’arène, cette finale du bolsin de Nîmes métropole 2017 aura été assez décevante. Si l’on excepte J. A. Serrano qui a montré un certain potentiel avec les deux becerros les moins évidents, les deux autres finalistes se sont contentés de donner des passes en essayant d’imiter les grands mais sans personnalités et en prenant une bonne marge de sécurité…. Trois finalistes dont aucun ne banderille, aucun n’affiche un esprit de competencia et qui tuèrent approximativement, ce qui est plus logique à ce stade, et sans le chrono poussif du palco, ont aurait eut droit à une ribambelle d’avis…. Les puntilleros en plus en ressuscitèrent quelques uns. Adam Belaidi à été proclamé vainqueur !! Ainsi en a décidé le jury. Les six becerros des héritiers de François André, légers et manquant de forces dans l’ensemble, ont pour certains, posé quelques petits problèmes mais qui pouvaient se résoudre en toréant un tant soit peu comme le fit le malagueño. Pst Mr Arlac, minute de silence pour les victimes des attentats.

Jose Fernando Molinas Huertas (silence et oreille) Noble mais court et sans forces, le 1er ne permit guere à J.F. Molinas de trop s’exprimer et comme il tua en 4 essais plus une kyrielle de descabellos… Il eut du mal à se défaire du 4°, noble aussi mais collant un peu, avant de se libérer sur la fin en multipliant des séries de redondos inversés avant de porter une épée entière au 2° essai.

Jose Antonio Serrano (oreille et silence) Faible et invalide, le second obligera J.A. Serrano à jouer les infirmiers en début de faena avant de trouver, sur la gauche le bon sitio qui permit au François André d’oublier son handicap et de faire croitre l’intérêt jusqu’au final. Tardo, exigeant et vif sur les retours, le 5° fut le plus compliqué du lot. Le malagueño en prendra la mesure sur le piton gauche, fera aller à mas sa faena, finie en terrain réduit, avant de porter une lame d’effet très long….

Adam Belaidi (silence et oreille) se montra trop prudent face à son bon premier qui le bouscula sans mal en deux occasions avant de pécher avec le descabello. Le dernier, de bons principes, manquait cruellement de forces, le nîmois s’appliqua mais sans s’imposer avant de cafouiller avec les aciers.

 

Les commentaires sont fermés.