Mont de Marsan : Alberto Lopez Simon sort en triomphe face aux Fuente Ymbro

Oreille pour Perera. GALERIE PHOTOS

Mont de Marsan-Lopez Simon-Fuente Ymbro

Pour la troisième corrida des fêtes de la Madeleine, Ricardo Gallardo revenait dans les arènes du Plumaçon après un petit passage à vide. Un retour attendu par les montois car le ganadero avait emmené deux toros dont le père Jazmin avait été gracié en 2012. « Pijotero » numéro 128 et fils de Jazmin fut primé d’une vuelta posthume. Encore un beau et chaud soleil et une arène encore quasi pleine.

La tarde connut de bons et moins bons moments avec les toros de Fuente Ymbro. De bonne présentation dans l’ensemble quoiqu’hétérogène, ils furent de comportements variés, compliqués mais manquant de fond et de race. Ils ont déçu au premier tiers, montrant peu de bravoure hormis le second.

Miguel Angel Perera (1 oreille après avis et silence après avis) reçut discrètement le premier toro de la tarde qui montra des signes de mansedubre. Puissant à l’impact au cheval où il sortit seul à la deuxième rencontre, il fut par la suite brusque et violent. Perera se fit accrocher la muleta puis le bras. Diminué physiquement quelques instants, il raccourcit les distances pour donner des muletazos doux. Il conclut d’une entière tombée et reçut un généreux trophée. Il fut sans option face au faible quatrième qui reçut tout juste deux micro picotazos pour la forme. Malgré ça, il fléchit des antérieurs à plusieurs reprises durant la faena.

Alberto Lopez Simon (2 oreilles et 1 oreille) eut la chance de tomber sur le bon numéro. Dès les premières passes de cape, la toro chargea avec profondeur. A la pique, il mit bien la tête en bas dans le peto avec fixité mais poussa peu et fut plus discret à la seconde rencontre. Lopez Simon débuta sa faena au centre et à genoux. Il servit des séries droitières avec profondeur mais profilées dans lesquelles le toro s’engouffra avec classe et noblesse. A gauche le toro fut moins évident, et Lopez Simon n’insista pas et reprit rapidement la corne droite. La faena transmit cependant dans les gradins et il reçut les deux trophées. Le cinquième fut compliqué et manso et ne se livra pas. Il infligea une voltereta au maestro, qui fut volontaire et repartit au combat après l’accrochage. Son épée certes engagée, sur le côté aurait du le priver de la récompense.

Pablo Aguado (ovation et silence) reçut discrètement le troisième animal de la tarde qui chercha sa querencia. Après deux rencontres avec puissance où il désarçonna le picador, il montra un fond de noblesse mais fut fade et sans fond. Le sévillan, le toréa avec précision et douceur. Une classe évidente dans ses muletazos mal conclue avec les armes. Face à l’ultime, âgé de presque 6 ans, il fut peu appliqué dans la lidia. Il tira une à une le peu de passe que possédait son adversaire. L’épée est cette fois en place mais qui nécessita le descabello.

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