Vic Fezensac : « Cantador » et le chef d’orchestre Gomez del Pilar triomphent

Grand toro de José Escolar Gil. GALERIE PHOTOS

Vic Fezensac-Gomez del Pilar

La féria vicoise s’est terminée en triomphe grâce à un grand toro de José Escolar Gil, nommé « Cantador » qui fut primé d’une vuelta posthume incontestable sur lequel Gomez del Pilar en bon chef d’orchestre joua une partition quasi parfaite. Pourtant la tarde débuta de façon ennuyeuse, des toros sans option et des toreros qui firent durer les faenas inutilement jusqu’aux avis. Ce qui ne laissait pas présager un final triomphal.

Malgré une belle présentation, les premiers toros d’Escolar Gil furent avisés et peu combatifs. Mais les deux derniers relevèrent considérablement le niveau de leurs frères. Alberto Lamelas ne profita pas totalement des qualités de « Manchero » contrairement à Gomez del Pilar qui ne laissa pas échapper le triomphe face à « Cantador » numéro 16, né en novembre 2015 et robe cardeño bragado meano corrido, primé d’une vuelta posthume. Présidence Bernard Sicet.

Octavio Chacon (silence après avis et palmas après avis) resta sur ses gardes face à un adversaire avisé et compliqué, donnant peu d’option. Face au fade quatrième, il donna une faena sans émotion et fut long à ses deux passages de façon inutile.

Alberto Lamelas (silence après avis et ovation après 2 avis) donna une première faena, passe par passe sans liaison et ennuyeuse car trop longue. Face au bon cinquième, brave sour le fer, il ne profita que rarement des qualités de son adversaire et rendit une copie brouillonne. Sans domination, il n’était pas loin d’entendre les trois avis.

Gomez del Pilar (silence après avis et 2 oreilles) hérita en premier lieu d’un premier adversaire difficilement fixable et avisé, qui ne permettait pas au torero de lier plus de trois passes. Il eut la chance de rencontrer « Cantador » un grand toro d’Escolar qui prit trois piques en brave, s’élançant au cheval avec promptitude. A la muleta, il montra une grande fixité, et s’élança à tous les moindres toques du torero pour charger avec classe et profondeur. Des charges vibrantes sur les deux bords que Gomez del Pilar en bon chef d’orchestre dirigea avec précision et doigté avant de conclure cette grande et émouvante faena d’une entière sincère un poil basse.  

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