Roquefort : D. Garcia Navarette coupe deux oreilles et sort en triomphe mais…

Oreille pour M.A Pacheco. GALERIE PHOTOS
Roquefort-Navarette-Saltillo

Les années se suivent et ne se ressemblent pas dans la monumentale des pins. La seule chose qui ne change pas, c’est l’environnement et le charme de ces arènes en bois au cœur de la forêt landaise où se plaisent à venir les aficionados. ½ arène et température estivale. Après le magnifique lot de Saltillo de l’an passé, les aficionados ont été plutôt déçus, cette année, du lot envoyé par José Joaquín Moreno de Silva. Plus faiblement présenté et aux cornes abimées voire de tailles réduites, certains novillos sont sortis dans un type plutôt de chez La Quinta que Saltillo. Les novillos furent de présentation et comportement variés, nobles et fades les premiers, arrêté le cinquième, manso et compliqué le quatrième, meilleur l’ultime bravito et noble. Pour les affronter, le trio des jeunes novilleros déjà vu à Parentis face aux novillos de Monteviejo.

Manuel Ponce (vuelta et silence) reçut ses deux adversaires à porta gayola. Le premier novillo fut difficile à fixer, distrait, il ne s’employa pas à la cavalerie, sautant à la tête du cheval. Le novillero de Chiclana de la Frontera fut appliqué, avec de bonnes intentions, mais se montra très limité techniquement. Souvent distant, il ne parvint pas à dominer son noble mais fade adversaire qui ne se livra pas totalement. Il finira par quelques naturelles pieds joints de meilleure facture avant de loger une entière très basse. Face au compliqué quatrième, qui mit la panique en piste et chez les cuadrillas au second tiers, le novillo resta distrait, se réfugiant près du toril, avec une gène à l’œil gauche, il ne regarda jamais la muleta de Manuel Ponce qui n’eut d’autre option que d’abréger.

Miguel Angel Pacheco (1 oreille et silence) le second novillo est court de tête et mal armé, il freina au contact du fer sans s’employer, il fut noble avec une certaine classe dans ses embestidas. Pacheco débuta sa faena à genoux puis lia des séries rythmées sur les bords sans se croiser et donc sans transmission. Il conclut d’une demi-lame efficace et obtient le premier trophée de la tarde. Le cinquième qu’il reçut par véroniques ira à trois reprises au cheval, sans aucune bravoure, sortant en reculant où il fut très mal piqué. Il restera arrêté et sans charge au dernier tiers malgré les sollicitations autoritaires de Miguel Angel mais toujours à distance.

Daniel Garcia Navarette (1 oreille et 1 oreille) reçut le noble troisième très typé La Quinta par des véroniques en rejoignant le centre. Discret sous le fer, il montra ensuite de la noblesse mais aussi beaucoup de fadeur. Navarette fut appliqué mais enchaina les passes sur les deux bords sans construction réelle. Il logea une belle lame entière sin puntilla qui lui valut l’oreille du public. Le sixième entra en piste avec plus de présence que ses frères. Il montra également un peu plus de bravoure, attaquant le devant du cheval et mit Nicolas Bertoli en difficulté qui le piqua dans le dos à deux reprises. Après un bon tercio de banderilles de la cuadrilla, où ils furent invité à saluer, le novillo se montra le plus intéressant de la tarde, avec un fond de noblesse. Navarrete lia des séries certes agréables mais profilées et manquant de transmission, forçant trop ses gestes par moment. Il logea une belle épée après deux pinchazos et obtint un trophée généreux. Durant sa sortie à hombros, le mayoral tenta un salut avant d’être raccompagné dans le callejon par des sifflets. Il ne faut pas exagérer non plus !

GALERIE PHOTOS

Roquefort-galerie-Navarette

En matinée, face à deux erales de l’Astarac (1er et 4ème) et deux erales de Turquay (2ème et 3ème). Meilleur les exemplaires de l’Astarac

El Rafi (vuelta après avis et vuelta)

José Andrés Marcillo (ovation après avis et vuelta après 2 avis)

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