Face aux novillos de Margé et Fernay. GALERIE PHOTOS
Pour la deuxième novillada de la féria, les organisateurs ont souhaité apporter leur soutient aux ganaderos français et ont concocté une novillada 100% française. Les novillos de Robert Margé étaient confrontés à ceux d’Olivier Fernay. Le public fut moins nombreux que la veille mais plus attentif et moins bruyant. Au vu de la météo très humide, le nouveau toit fut le bienvenu car nul doute que sans lui, la course n’aurait pas eu lieu. Présidence Lionel Lohiague.
Les novillos de Robert Margé et d’Olivier Fernay sont sortis en alternance. 1er, 3ème et 5ème pour les Margé et 2ème, 4ème et 6ème pour les Fernay. Bien présentés dans l’ensemble, ils furent économisés et peu présents sous le fer. Par la suite, ils ont manqué un peu de combativité. Côté Fernay, c’est le quatrième « Remero » qui se distingua le plus et le cinquième « Perdigon » côté Margé.
Carlos Olsina (silence et silence) reçut par véroniques un bel exemplaire de Robert Margé qui se montra rapidement sur la défensive. Le novillero biterrois tente de soumettre son opposant en servant des muletazos autoritaires mais le novillo resta court de charge. Après un petit passage à l’infirmerie pour une coupure à la main, il reçut un exemplaire de Fernay bien fait et bien armé qui s’employa un peu sous la monopique. Après seulement deux paires de banderilles, le novillo partit de loin avec alegria dans une muleta un peu brouillonne d’Olsina. Malgré quelques passages bien donnés, il ne parvint pas à finir ses muletazos et se fit accrocher le leurre à plusieurs reprises.
Adam Samira (ovation et 1 oreille) affronta d’abord un novillo astifino de Fernay mais léger. Economisé sous le fer, il ne permit pas grand-chose à l’arlésien qui ne put lier ses passes, tout en restant un peu distant. Il s’engagea néanmoins pour une belle estocade. Il reçut le splendide novillo de Margé typé Cebada par deux largas de rodillas. Il prit une seule pique en poussant mais montra aussi un léger manque de force. Salut habituel de Mathieu Guillon aux banderilles. Après un brindis à Denis Labarthe, Samira débuta sa faena en laissant intelligemment de la distance. Le novillo vient bien avec noblesse mais la faena resta irrégulière sur des terrains plus réduits et ne profita que partiellement des qualités du Margé. Nouvelle épée engagée qui libéra le premier trophée.
Solal Calmet « Solalito » (ovation et 1 oreille) montra une belle maturité face à un lot le moins propice au succès et banderilla avec brio ses deux adversaires. Face au Margé, bien piqué par Mathias Forestier, il tira le maximum de son adversaire qui tenta de fuir aux planches mais perdit le fruit de son travail en échouant avec les armes. Face à l’ultime de Fernay, discret sous le fer et vite éteint et sans charge, il parvint à tirer des muletazos méritoires avec un certain métier et fut récompensé d’un trophée après une demi lame efficace.