Vuelta pour Valencia (vidéo). GALERIE PHOTOS
Pour la dernière journée de la féria du novillo de Parentis en Born, l’Ada avait concocté une journée entièrement dédié à la ganaderia de Tomas Prieto de la Cal. En matinée, 4 erales furent combattus par Hector Guttierez, Jose Luis Vega et le sobresaliente Manuel de la Fuente qui se vit offrir celui qui se cassa la corne et qui fut renvoyé aux corrales. Les cuadrillas ne furent pas aussi enchantées et laissèrent le jeune se débrouiller seul dans le ruedo pour raison syndicale avec à la tête du groupe de grévistes l’ancien torero Sergio Aguilar. Ils reçurent une forte bronca.
L’après midi devant trois quart d’arène et sous un beau soleil, les novillos de Prieto de la Cal furent sérieusement présentés, forts mais avec des cornes souvent escobillées. Le premier, très abîmé, fut annoncé avant son entrée en piste. Ils ont souvent rematés aux planches également. Ils montrèrent de la puissance sans faiblesse mais manquèrent de fond. Malgré le sérieux que tentent de mettre en œuvre les membres de l’ADA, ce fut regrettable que les picadors furent aussi maladroits et qu’une partie minoritaire du public fut aussi peu respectueuse.
Mario Palacios (1 oreille et silence après avis) débuta avec prudence. Le premier novillo fut difficile à fixer pour la mise en suerte. Il sortit seul de ses deux rencontres avec la cavalerie. Noble par la suite, Palacios enchaîna les séries sans transmission malgré quelques jolies naturelles mais qui restèrent profilées. Il récolta néanmoins un trophée après une entière derrière mais efficace. Le quatrième partit du centre à sa première rencontre, où il poussa et souleva le cheval mais sortit avec une vuelta de campana qui l’affaiblira. Il fléchit des antérieurs malgré un fond de noblesse. Palacios resta superficiel, brouillon et pas croisé. Il échoua aux aciers et avec le descabello.
Guillermo Valencia (vuelta et ovation) reçut ses deux adversaires par une larga de rodillas, montra ainsi son envie. Le second Prieto fut très mal piqué et se défendit sous le peto. Compliqué dans la muleta où il donna des coups de têtes violents, Valencia fut généreux mais brusque. Il logea une belle épée en s’engageant dans les cornes recevant une voltereta sans gravité. Face au cinquième, la lidia fut malheureusement approximative et le novillo fut encore mal piqué par trois fois. Malgré la volonté du petit colombien, sa faena fut entièrement droitière, brusque et sans transmission.
Tibo Garcia (silence et silence) reçut le troisième exemplaire par des véroniques allurées. Après deux rencontres légères face à Gabin Réhabi, le novillo fut fade et très vite éteint. Tibo resta discret et abrégea sans avoir d’autre option. Le sixième sortit seul de ses affrontements avec la cavalerie où il fut aussi mal piqué. Tibo resta calme et posé, peut être trop, ne parvenant pas à lier des séries face à un adversaire brusque et violent.
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