Parentis : les novillos de Los Maños séduisent pour la première novillada

La terna coupe une oreille chacun. GALERIE PHOTOS

Parentis-Christian Parejo-Manos

Dans les arènes Roland Portalier restructurées et dorénavant couvertes, la première novillada de la féria Heste y Toros et de la nouvelle équipe en charge de l’organisation s’est déroulée devant une belle assemblée. Un public familial et local, avec des animations autour des arènes. Paseo retardé de quelques minutes pour les retardataires à la taquilla. Présidence Nicolas Pétriat.

Les novillos de Los Maños de présentations et comportements variés, ont laissé une bonne impression, montrant de l’intérêt, de la combativité sous le fer et de la noblesse par la suite. Supérieur le premier et l’ultime. Salut du Mayoral.  

Manuel Diosleguarde (silence et 1 oreille après avis) reçut par véroniques son premier opposant « Secretario » qui s’employa un peu sous la première pique et se montra noble et mobile par la suite. Diosleguarde débuta sa faena par le bas puis lia de belles séries sur les deux bords mais qui manquèrent un peu de douceur. Face au quatrième « Barbatristes », il ne fit pas trop d’effort pour mettre en valeur son opposant lors du premier tiers. Le Maños se montra noble avec du fond mais parfois distrait à la sortie des passes. Le salmantino servit une faena irrégulière. Il ne s’imposa pas réellement et ne profita pas de toutes les qualités de son adversaire.

Miguel Aguilar (silence après avis et 1 oreille) n’a pas marqué la tarde de son empreinte. Le second novillo « Cafeteria » ne reçut qu’une seule pique à la demande du novillero. Il livra une faena sans transmission et longue mais en se croisant face à un adversaire qui manqua un peu de personnalité. Le cinquième novillo « Secretaria » freina d’abord ses charges dans le capote du mexicain puis se montra manso sous la pique montée à l’envers. Aguilar resta distant et donna des muletazos de façon linéaire devant un animal exigeant avant un final à genoux qui réveilla le public qui lui permit de couper lui aussi un pavillon.  

Christian Parejo (1 oreille et vuelta) revenait en piste suite à sa blessure à la jambe mais sembla encore juste physiquement. « Callejuelo » montra de la bravoure sous le fer mais manqua de piquant par la suite. Parejo donnera les meilleurs moments avec la main droite après une tentative à gauche sans brio. Puis il parvint à lier de belles naturelles pieds joints avant de loger une lame entière qui fera tomber la première oreille de la féria. L’ultime « Segoviano » de présentation supérieure, se distingua par sa bravoure lors du premier tiers. Il s’élança au galop sans se faire prier du centre et de l’autre côté de la piste pour trois rencontres spectaculaires mais piquées dans le dos. Mathieu Guillon salua aux banderilles et se fit une frayeur avec un novillo qui le raccompagna jusqu’aux planches. Au dernier tiers, le bon Maños se montra distrait par les gradins et resta tête haute. Parejo débuta calmement par des statuaires puis le toréa à mi-hauteur avec sérieux sans parvenir à lui faire baisser la tête. Il pincha à l’estocade et fit un tour de piste où il invita le mayoral à venir saluer.  

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