Parentis en Born : El Adoureño coupe la seule oreille face aux Aguadulce

Salut du mayoral à l’issue de la course.(vidéo) GALERIE PHOTOS
Parentis-Adoureño-Aguadulce

La seule féria du novillo du Sud Ouest a débuté ce samedi avec les novillos d’encaste Carlos Nuñez d’Aguadulce. C’était la première fois que cet encaste venait dans ces arènes. La forte chaleur n’a pas permis de remplir les arènes de plus de la moitié. Une première réussie avec des novillos exigeants et piquants qui n’ont rien de « dulce » mais très intéressants avec du tempérament et de la race. Ils ont mis à l’épreuve les trois novilleros du jour qui ont été dans la difficulté toute la tarde par manque d’expérience. Le mayoral fut appelé à saluer à l’issue de la course.

4 novillos d’Aguadulce et 2 novillos (1er et 5ème) du second fer de José Maria Aristrain de la Cruz bien présentés dans l’ensemble, de comportement varié et compliqués. Montrant parfois de la bravoure et de combativité sous le fer. Plus dangereux ceux de JM Aristrain.  

Daniel Garcia Navarrete (ovation et silence) reçut le premier novillo du fer d’Aristrain, compliqué à fixer et qui se défendit sous le fer, attaquant la tête du cheval. Incertain dans ses intentions et dangereux, il infligea une voltereta à Navarrete dès le début de faena. Daniel Garcia, sans paniquer, montra une certaine maitrise et livra des séries gauchères avec mérite. Face au quatrième qui freina sa charge dans le capote et également compliqué à fixer, il fut appliqué et serein face à un adversaire qui se décomposa au fil du combat. Il conclut d’une très vilaine épée basse.

Jorge Rico (silence après 2 avis et 3 avis) connut une après midi délicate, complètement dépassé et ne sachant pas quoi faire devant ses adversaires. Toujours sur le reculoir, il ne put donner la moindre passe de la tarde et ne sut pas conclure avec les armes et surtout avec le descabello. Le second novillo s’employa sous le fer lors des trois rencontres. Mis en suerte du centre, il fut distrait avant de s’élancer au pas. Il resta inédit au dernier tiers malgré sa caste. Le cinquième ne s’investit pas dans le peto et fut mal piqué. Puis le calvaire de Jorge Rico fut long pour les spectateurs.

El Adoureño (silence après 2 avis et 1 oreille) revenait de blessure et reçut son premier adversaire dans la difficulté. Il mit le novillo à deux reprises au centre de la piste face à la cavalerie auquel Laurent Langlois délivra deux bonnes piques. Le novillo s’employa tête basse et droite dans le peto mais montra aussi des signes de faiblesses en fléchissant à plusieurs reprises des antérieurs et qui s’accentua au tercio de banderilles. Avec son manque de force, le novillo se défendit et mit Yannis dans la difficulté en l’avertissant à plusieurs reprises. Yannis eut le mérite de ne pas sombrer et tenta de combattre avec ses armes. Il fut long avec les aciers. Face à l’ultime, il se montra décidé avec le capote. Il plaça trop loin de la cavalerie le novillo pour une première pique qui renversa dans un second temps la monture et infligea une blessure au picador J. del Bosque. Il s’employa bien pour deux autres rencontres avec Laurent Langlois qui fut applaudi à sa sortie. Le novillo fut brave et encasté et El Adoureño ne parvint pas à le dominer. Il fut brouillon et approximatif mais fut enthousiaste. Il conclut d’une entière après pinchazo et reçut un trophée majoritaire mais généreux. Forte ovation pour le novillo à l’arrastre.

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