Noticias : Les toreros français monteront à Paris pour défendre leur métier

Les députés ont rejeté le projet en commission

AMTF

Ce mercredi 16 novembre, La commission des lois à voter à une large majorité le rejet de la PPL Caron. Celle-ci sera toutefois peut être discutée dans l’hémicycle le 24 comme prévu, en étant toutefois très défavorablement précédée par ce premier échec cinglant.

Corrida, une minorité menacée : le clip des jeunes aficionados

Caroline, 29 ans, est vétérinaire et éleveuse de taureaux dans le Sud de la France. Comme pour des centaines de milliers d’habitants de cette région, la tauromachie est sa culture, son mode de vie, le ciment de sa famille, son travail et aussi sa manière de contribuer à préserver des espaces immenses de biodiversité. Elle appartient à une minorité culturelle en France qui ne veut pas disparaitre.

13 toreros à PARIS : Communiqué de l’Association des Matadors de Toros Français

Dans le contexte de proposition de loi déposée par le député de la 18ème circonscription de Paris, M. Aymeric CARON, visant à interdire la corrida en France, et qui sera votée à l’Assemblée Nationale le 24 novembre prochain, une délégation de 13 toreros professionnels français se rendra à Paris les 23 et 24 novembre.

Par leur présence devant l’Assemblée Nationale, Messieurs les “matadores de toros”

Marc Serrano, 44 ans, Nîmes, Occitanie,

Julien Lescarret, 42 ans, Bayonne, Nouvelle-Aquitaine,

Thomas Dufau, 31 ans, Mont de Marsan, Nouvelle-Aquitaine,

Tibo Garcia, 25 ans, Nîmes, Occitanie,

Yannis Djenniba « El Adoureno », 25 ans, Aire-sur-l’Adour, Nouvelle-Aquitaine,

Dorian Canton, 21 ans, Pau, Nouvelle-Aquitaine,

Adrien Salenc, 25 ans, Nîmes, Occitanie

Rafi Raucoule « El Rafi », 23 ans, Nîmes, Occitanie,

Maxime Solera, 29 ans, Arles, Provence,

Carlos Olsina, Béziers, Occitanie,

Jean-Baptiste Molas, Dax, Nouvelle-Aquitaine,

Solal Calmet « Solalito », 21 ans, Nîmes, Occitanie,

Nino Julian, 19 ans, Nîmes, Occitanie,

tiennent à rappeler qu’ils s’opposent à cette proposition de loi qui met en péril leur activité professionnelle, autant que l’économie du Sud, l’écologie taurine et son exception culturelle.

Loin de l’image de cruels barbares, ils tiennent à rappeler leur sensibilité au bien-être animal. Le taureau brave, également appelé taureau de combat, est un animal élevé en liberté, nourri à l’herbe et aux compléments alimentaires respectant un cahier des charges strict, dans le but principal de participer à des spectacles de tauromachie.

Ces spectacles qui réunissent d’ailleurs des milliers de personnes, d’enfants aux seniors, chaque été dans les arènes du Sud de la France d’Est en Ouest.

Les débats autour de la tauromachie divisent souvent l’opinion, et ils réclament, à cette occasion, le droit au même traitement médiatique que leurs détracteurs, et d’exprimer ainsi leur position.

Les toreros, cités ci-avant, seront à la disposition des médias afin de raconter leur quotidien, fait d’entraînements, de visite des bêtes au pré, d’initiation taurine aux enfants et disponibles pour apporter toute la lumière sur leur condition : celle de pères de famille, entrepreneurs, artistes, passionnés par les taureaux et la culture du Sud.

Un appel de soutien à la corrida, a également été récemment publié dans la presse où l’on y trouve des signataires de toutes catégories socioprofessionnelles confondues, en passant par de nombreuses personnalités et/ou anonymes qui y reconnaissent des valeurs de liberté (appel et liste des signataires en PJ).

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