Noticias : l’ancien torero à cheval Luc Jalabert est décédé à l’âge de 66ans

Apoderado, ganadero et directeur des arènes d’Arles
Arles-Luc Jalabert

Photo : Tierrry Ripoll (Toreria.net)

L’arlésien Luc Jalabert est décédé dans la nuit du 26 au 27 mars des suites d’une longue maladie à l’âge de 66 ans à quelques jours de l’ouverture de la féria d’Arles. Ancien torero à cheval, ancien directeur des arènes d’Arles pendant 17 ans, apoderado et ganadero avec son frère Marc, il avait consacré toute sa vie à la tauromachie, père de Lola et Jean-Baptiste « Juan Bautista ». Les obsèques auront lieu ce vendredi 30 mars à 9h30 aux arènes

  • L’hommage du Maire d’Arles

J’invite tous les Arlésiens, tous les aficionados, à rendre hommage, ce vendredi 30 mars à 9h30 aux arènes, à Luc Jalabert, ancien directeur des lieux et ancien torero, qui s’est éteint dans son mas de la Chassagne à l’âge de 66 ans. C’était une grande figure de la Camargue, qui m’était très chère et je mesure l’immense peine de milliers d’Arlésiens qui aimaient l’homme et respectaient le visionnaire, qui fut comme éleveur, comme torero à cheval puis gestionnaire, un ambassadeur de la Ville à travers le monde. Luc Jalabert, aux côtés de son frère Marc, a énormément contribué au rayonnement de la Ville d’Arles.

Tissant des liens de confiance avec les élus référents, Jean-Marie Egidio, avec qui il rénova les Corrales de Gimeaux, puis Jean-Yves Planell et Alain Dervieux, Luc Jalabert a su sans cesse réinventer le spectacle tauromachique dans un espace scénique pourtant contraint. Il a créé la goyesque, cette carte blanche offerte aux artistes lors de la Feria du riz, convoqué davantage la course camarguaise, valorisé dans ses programmations le rejon et fait appel aux élevages français.

C’était aussi un amoureux de sa ville natale qui ne militait pas uniquement pour la fréquentation des arènes.Arlésien de cœur, il voulait que la fête soit totale dans Arles.  C’est sous sa délégation que l’Office de tourisme a créé Camargue gourmande.

Avec Alain Dervieux, il a lancé un concours d’affiche de la Feria à l’adresse des écoles d’art.Il était homme d’affaires respecté et homme de cœur. Pour permettre à la jeunesse arlésienne d’assister aux corridas, il avait créé un tarif jeunes. Je n’oublie pas non plus que pendant les inondations, il organisa un festival taurin et solidaire pour venir en aide aux victimes.

En cette veille de feria pascale, nos pensées vont à son frère, Marc, à ses enfants, Lola et Jean-Baptiste. Nous partageons leur douleur et leur présentons nos sincères condoléances. Luc Jalabert, leur papa, a dédié sa vie à l’élevage et à la tauromachie : son œuvre restera.

Hervé Schiavetti Maire d’Arles

 

  • Réaction de l’école taurine d’Arles

C’est avec émotion et une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Luc Jalabert.

Rejoneador, empresario, éleveur, il a su transmettre à ses enfants Jean-Baptiste et Lola sa passion pour la tauromachie, cette passion qu’il partageait avec son frère Marc et tous ceux qui ont été à ses côtés.

A eux, à toute sa famille, l’école adresse ses plus sincères condoléances

Il nous quitte alors que débute une semaine taurine à laquelle il avait su donner toute sa dimension festive et éducative à travers le Salon du Toro et que va commencer une Féria pascale dont l’aura lui doit tant. Les élèves de l’école auront à cœur de donner le meilleur d’eux-mêmes dans leurs prestations en hommage à celui qui a été, il y a trente ans, l’un des fondateurs de l’Ecole Taurine du Pays d’Arles. Il en était resté Président d’Honneur et il l’a toujours soutenue.

¡Va por Usted, maestro !

 

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