Noticias : Jean Luc Couturier se sépare de Concha y Sierra en fin d’année

Fin du chapitre suite à l’imbroglio administratif

Concha-y-sierra

Acheté par Jean-Luc Couturier en 2013, le fer de Concha y Sierra verra le chapitre français de son histoire se clore à la fin de l’année 2021. Conséquence directe de l’imbroglio administratif qui a condamné la célébration des 8 spectacles que la ganadería envisageait d’organiser cette année à Coste-Haute, Jean-Luc Couturier a pris la décision de se défaire de cet élevage emblématique dont nous avons fêté avec brio les 150 ans dans les arènes d’Istres le 1 août dernier.

Au début de l’hiver, la totalité de l’élevage de Concha y Sierra prendra le chemin de l’Espagne où un nouveau chapitre de son histoire s’ouvrira, aux portes de Madrid. Seuls les mâles âgés de 4 et 5 ans seront conservés pour être combattus au cours de la temporada 2022.

« Après une année 2020 catastrophique, du fait de la diminution record du nombre de spectacles taurins organisés en France et en Espagne, la temporada 2021 a à nouveau été impactée par l’annulation de plusieurs férias pour lesquelles nous devions fournir des toros – souligne Jean-Luc Couturier. Pour affronter cette période particulièrement critique, nous avons opté pour le développement des fiestas camperas qui avaient rencontré un succès indéniable en 2020, notamment lors des Mercredis au campo. Notre projet est à ce jour mis en suspens par l’administration, qui n’a été capable de trouver une solution consensuelle permettant l’ouverture au public des magnifiques gradins homologués dont nous avons fait l’acquisition, et ce malgré les multiples solutions apportées par notre ganadería.

L’ensemble de ces facteurs nous contraint aujourd’hui de nous séparer, le cœur lourd, de l’élevage de Concha y Sierra après l’avoir restructuré et obtenu des résultats très satisfaisants, notamment à Zaragoza en 2019, puis à Céret ou à Istres cette année. Nous avons été fiers et heureux de contribuer à la sauvegarde du premier encaste menacé de disparition et aurions préféré ne pas nous en séparer. La commune de Saint-Martin de Crau perd un élevage unique, un pan de l’histoire de la tauromachie et un patrimoine génétique sans équivalent ».

L’avenir s’écrira donc à Coste-Haute avec les animaux du Curé de Valverde qui ont obtenu de nombreux succès dans le sud de la France ces dernières années.

(Communiqué)

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