Mont de Marsan : quand Frascuelo parle de Frascuelo à la peña A Los Toros

Avec toujours l’envie de toréer.
Mont de Marsan-Frascuelo

La peña A Los Toros de Mont de Marsan recevait samedi soir le maestro romantique Carlos Escolar « Frascuelo ». La tauromachie n’a pas d’âge et malgré ses 69ans, il continue à s’entrainer et n’a pas l’intention de raccrocher. Il espère toréer à Mont de Marsan pour la féria de la Madeleine et dans toutes les arènes qui le voudront. Il se nourrit encore aujourd’hui d’espoir et d’illusion.

Carlos Escolar Martin « Frascuelo » est né à Madrid le 21 septembre 1948. Il débuta avec picador en septembre 1965 et a pris son alternative le 14 avril 1974 à Barcelone avec Curro Romero comme parrain et Paco Alcalde comme témoin face à des toros de Perez Tabernero.

Mont de Marsan-A Los Toros-Frascuelo

Il se revendique torero Artiste comme les Curro Romero, Antoñete, ou Morante de la Puebla. Mais à la différence de ce dernier, il étala sa toreria face à des toros dits « durs » à Madrid, Vic, Céret… Ce torero de Madrid est un des rares toreros à faire lever le tendido 7 sur une seule passe ou un placement. Sa conception du toreo est celle dont partage les aficionados « une faena doit être de qualité et non de quantité ». Et ce n’est pas à cause de son âge. Sa carrière, faite de triomphes, d’échecs et graves blessures, n’a jamais vraiment décollée.

Il regrette que les grosses empresas ferment le marché et que ce soit quasiment impossible de toréer pour ceux qui sont indépendants. Il regrette aussi que les écoles taurines formatent les jeunes toreros sans laisser place à des expressions personnelles.

Le maestro Frascuelo était accompagné samedi soir de Maria Aguila de Domecq qui prit la parole quelques instants pour expliquer son métier de psychopraticien. Maria Aguila de Domecq, veuve de Juan Pedro a d’abord été journaliste. Allant dans les zones sensibles comme les Balkans où elle vit vraiment ce qu’est la peur. C’est ensuite qu’elle se dirigea vers ce métier de psychopraticien. Elle est au service des toreros, avec qui, elle partage leur hiver en essayant de les préparer, à comprendre leur échec, gérer leur stress, leur concentration et gérer la peur. Peut être que le sujet sera abordé plus précisément ultérieurement. 

POUR EN SAVOIR PLUS

« Un torero doit être au service du toro et non l’inverse. Beaucoup de torero font leur faena avant même l’entrée en piste du toro et ne ressentent pas les signes qu’envoient le toro. On ne donne pas les mêmes passes à un toro tueur ou peureux ».

Mont de Marsan-Maria Domecq

La soirée continua entre tapas et vinos. Le prochain invité devrait être le maestro colombien César Rincon avec l’équipe de Campos y Ruedos pour la présentation du livre « Bastonito ».

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