Mont de Marsan : la peña A Los Toros a reçu le maestro Richard Milian

Accompagné du jeune novillero Andoni Verdejo

Mdm-Milian-A los toros

La peña taurine montoise « A Los Toros » a reçu vendredi soir dans ses locaux le matador Richard Milian, et gérant de l’école taurine Adour Aficion. Ce fut l’occasion de revenir sur sa carrière et des difficultés à entrer dans les cartels à l’époque avant de parler de son école taurine Adour Aficion basée à Cauna.

Richard né en 1960 à Canohès dans les Pyrénées Orientales, a commencé à entrer dans l’arène par les spectacles de toro-piscine, où son père était le gardien. Après s’être relevé d’une rouste impressionnante, il s’est dit qu’il pouvait alors être torero. Sa première novillada piquée eut lieu à Vichy. Il fut le douzième matador de l’histoire, en 1981, à Dax avec Paco Camino comme parrain et El Cordobes comme témoin. Mais ce fut le moment où les toreros français ne sont pas bien accueillis dans les arènes françaises. Avec un concept de tauromachie artistique à ses débuts, et sans personne pour s’occuper de lui, il entra au cartel de Béziers, en substitution, pour affronter les Miuras. C’est alors qu’il parvint à saisir sa chance et grâce à son courage et sa volonté fera de lui par la suite un spécialiste de cette ganaderia dure. Richard Milian a fait sa dernière corrida à Floirac en 2001 sans se couper la coleta.

Il décida de créer son école taurine en 2006 pour permettre aux jeunes apprentis toreros d’avoir ce que lui n’a jamais eu dans sa carrière : un accompagnement.

Une initiative saluée par le mundillo. Il fut le premier professeur de Sébastien Castella, puis l’histoire commença avec l’alternative du portugais Antonio Joao Ferreira qui pris l’alternative à Mont de Marsan en 2008. Puis arrivèrent ensuite Thomas Dufau et Mathieu Guillon…

Atypique et parfois « pénible », Andoni Verdejo, qui sera cette année, la tête d’affiche de l’école le remercie « pour sa pénibilité ». Richard est là pour leur apprendre les codes et la technique avec rigueur, discipline et honnêteté mais c’est à eux, après, de se forger leur propre personnalité.

Richard Milian reste un grand Monsieur de la tauromachie, un torero humble et fier et respecté par tous les aficionados. La soirée se termina autour de tapas y vinos

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