Garlin : Garcia Pulido et Christian Parejo sortent en triomphe pour la 10ème de Pedraza

Le prix Ducos pour G.Pulido. GALERIE PHOTOS

Garlin-Pulido-Parejo

La peña taurine garlinoise programmait pour la 10ème fois consécutive, la ganaderia de Pedraza de Yeltes lors de leur 21ème journée taurine du Printemps. Une météo maussade avec de la pluie jusqu’au paseo pour laisser place à une alternance de nuages et soleil. Des gradins couverts bien garnis cependant au 8/10ème. Présidence assurée par François Capdeville. Les bénévoles furent mis à l’épreuve pour débâcher la piste au dernier moment. A l’issue du paseo, une minute de silence fut respectée à la mémoire de Marcelle, grande aficionada et Jean Philippe, membre de la peña garlinoise.

Lors de la fiesta campera matinale, c’est Jorge Molina qui s’est qualifié après le vote du public devant le mexicain Bruno Aloi.

Les novillos des frères Uranga correctement présentés, n’ont pas donné l’émotion espérée au premier tiers. Souvent violents et se défendant sous le fer, ils auront mis à l’épreuve les jeunes novilleros au dernier tiers par leurs charges exigeantes mais désordonnées. Le cinquième, « Medicitito » numéro 47, noble, avec lui une charge claire et longue, fut récompensé d’une vuelta posthume à la demande du public malgré son manque de combativité sous le fer.

Jorge Molina (silence après avis et silence) accueillit le premier novillo mettant du temps à sortir du toril et qui se défendit sous le peto par la suite en donnant des coups de têtes. Molina ne parvint pas à lier ses passes et subit les charges violentes et désordonnées du Pedraza partant aux planches, sans parvenir à les canaliser malgré quelques passages correctement menés en fin de faena. Face au quatrième, il fut discret et brouillon pour une faena sans relief et s’engagea peu avec les armes.

Guillermo Garcia Pulido (palmas après 2 avis et 2 oreilles après avis) fut mis en difficulté dans la lidia par le second novillo qui fut mal piqué. Pourtant le novillo mansito montra de l’intérêt en chargeant avec piquant et en mettant bien la tête dans le leurre. Pulido tenta avec envie de le conduire mais il se fit légèrement déborder et ne parvint pas à s’imposer. La faena s’éternisa, prit un avis avant l’épée et conclura au descabello. Face au noble cinquième, il fut plus à l’aise. Il donna de la distance à son novillo qui chargea sans se faire prier avec du fond et une charge longue. Pulido lia les séries avec rythme sur les deux bords. Final en circulaires puis il s’engagea pour loger une entière foudroyante qui libéra les deux oreilles et une vuelta pour le novillo.

Christian Parejo (1 oreille après avis et 1 oreille) fut appliqué dans la lidia du troisième novillo, bien piqué par Alberto Sandoval. Il débuta timidement sa faena mais parvint petit à petit à s’imposer en tirant le maximum de son adversaire en s’éternisant un peu. L’entière sur le côté au deuxième envoi ne le priva pourtant pas d’un trophée, aidé par ses supporters. Face à l’ultime, il tenta de renverser le triomphe de son prédécesseur en accueillant son opposant par une larga de rodillas puis en enchainant par des chicuelinas rythmées. Une seule rencontre mais qui dura avec la cavalerie. Dans un registre plus tremendiste, il se fit plusieurs fois de grosses frayeurs. Le novillo, aux charges désordonnées, se décomposa en même temps. Entière après pinchazo en conclusion. Son courage fut récompensé par le public avec un trophée supplémentaire.

Le prix Ducos au triomphateur fut remis à Guillermo Garcia Pulido

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