Captieux : deux trophées de sympathie lors d’une décevante novillada

Oreille pour Jarocho et T.Barroso. GALERIE PHOTOS

L’édition 2024 de rugby y toros ne laissera pas beaucoup de traces dans les souvenirs des aficionados présents en nombre dans les arènes Jean Sango. Une novillada sous un ciel nuageux en attendant de retrouver le soleil pour de vrai. 9/10 d’arène environ. Paseo retardé de quelques minutes. Présidence : Denis Labarthe.

C’était à l’occasion du défi ganadero made in Jalabert, la présentation dans le Sud-Ouest du fer de La Golosina, encaste Buendia par La Quinta. Les trois novillos sont sortis dans le type de la maison, commode de gabarit, nobles avec de l’exigence mais manquant de classe et chargeant à mi-hauteur. Ils prirent deux piques tandis que ceux du fer de Jalabert faibles et sans fond ne sont allés qu’à une seule reprise au cheval.

Jarocho (1 oreille et ovation) le triomphateur de Madrid se montra sincère banderilles en main, avec une dernière paire exposée. Il réalisa une faena irrégulière, perdant du terrain par moment sur son adversaire. Il fut récompensé d’un trophée sans aucune pétition du public. Il accueillit le quatrième d’une larga de rodillas avant un tercio de banderilles bien mené une nouvelle fois. Sa prestation resta méritoire, recevant une voltereta sans gravité face à un opposant faible et court de charge. Il conclut d’un bajonazo qui lui enleva, sans doute, un trophée plus demandé qu’à son premier passage.

Tristan Barroso (1 oreille et silence après avis) tira le maximum de ses adversaires muleta en main. Le premier de la Golosina fut noble mais fade et sortant du leurre la tête haute, en regardant les tendidos. Il lia de bonnes séries rythmées mais il conclut mal avec les armes. Ce qui ne priva pas la présidence d’octroyer un trophée. De même qu’au cinquième faible, il parvint à imposer son rythme au novillo mais il s’éternisa à la conclusion au descabello perdant ainsi tout espoir de récompense.

Tomas Bastos (silence et silence) est apparu plus en retrait malgré une envie de bien faire. Son premier tercio de banderilles fut approximatif au début mais il le finira mieux. Le novillo exigeant, avec des intentions peu claires, mit à mal le torero portugais. Il resta appliqué face à l’ultime court de charge avec des muletazos de bonnes factures et dominateurs.

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