Bouillargues : les prix pour Pedro Andres et la ganaderia de Durand

Lors de la novillada non piquée

Bouillargues_Pedro Andres

Photo et CR : Thierry Ripoll (Toreria.net pour vuelta)

Le becerrista de Vitoria et “Algar” de la ganaderia de Roland et Raphaël Durand ont été désignés lauréats de la traditionnelle novillada sin caballos de Bouillargues, la 11eme du nom, une édition qui ne restera pas dans les annales. Derrière le novillo primé on retrouvera un Blohorn de bonne composition, un F. André et un Colombeau affichant eux quelques cotés intéressants tandis que le Yonnet, trop juste de forces et le Tardieu invalide n’ont rien apporté à l’édifice. Coté novilleros ou plutôt encore becerristas, élèves d’écoles taurines, Pedro Andres par son envie et un deuxième acte de bonne tenue face au meilleur eral du jour, sera logiquement mis sur la plus haute marche du podium. Si techniquement Andoni Verdejo s’est affiché le plus affûté, il s’est aussi montré sans trop de motivation apparente et fâchée avec l’usage du descabello. Quant à El Quitos, il eut du mal à conjuguer le verbe toréer face à deux adversaires très différents, revenant tout de même avec un coup de corne dans le mollet combattre son second adversaire.

Le castaño d’H. Yonnet fit une incursion dans le callejon avant d’afficher des signes de faiblesse et un parcours réduit à droite, le tout allant en s’accentuant même si à gauche ce fut un peu mieux. El Quitos s’appliqua en début de faena mais ne pesant pas sur son adversaire, il se fit prendre le dessus et accrocher avec en prime un puntazo dans le mollet. Le franco-mexicain hérita ensuite d’un excellent Blohorn qui lui permit quelques belles séquences sur les deux bords mais sa faena résulta décousu et alla à menos avant un échec avec les aciers.

Devant un F. André, très dans le type de la casa, P. Andres eut du mal a trouver la bonne carburation face à la race de son opposant, finissant mieux lorsqu’il baissa enfin la main. Face au meilleur du lot, il se confia davantage et en tira de bonnes séries sur les deux rives, sachant maintenir de l’intérêt jusqu’au final. Dans les deux cas, il tua plutôt approximativement.

Andoni Verdejo ne put rien espérer d’un invalide Tardieu qui s’affaler régulièrement. Avec le Colombeau, il eut à composer un becerro exigeant et avec une pointe de violence à droite mais d’un tout autre fond à gauche. Il aura fallu que la présidente lance la musique pour que le protégé de Richard Milian s’investisse un peu plus et dessine d’excellents naturelles, profitant enfin de l’excellent côté de son opposant. L’épée ne fut pas suffisante et une nouvelle fois le descabello lui fut fatal.

Ont été combattus, dans l’ordre, un eral du fer d’Hubert Yonnet, un des Héritiers de François André, applaudit à l’arrastre, un des Frères Tardieu, un de Blohorn, applaudit à l’arrastre, un de Roland Durand applaudit à l’arrastre, et un des Héritiers de Cyril Colombeau d’encaste propre. Tous bien presentés.

César Fernandez “El Quitos” (canne et or) Indépendant : Silence et salut après avis

Pedro Andres (blanc et or gris) Ecole taurine de Salamanca : Vuelta après avis et vuelta après avis

Andoni Verdejo (violette et or) Adour Aficion : Silence et silence après deux avis.

Pste : Ch. Banuls, 9/10 d’arènes sous un temps estival. El Quitos a reçu un puntazo de 10cm dans le mollet droit à son 1er et à rejoint avec la permission du palco, l’hôpital après la mort de son second novillo. Minute de silence pendant le paseillo à la mémoire de Nicole Pince Pepe de Montijo, Alain Gaido et tous les taurins et aficionados disparus dans l’année

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