Gimeaux : succès de la fiesta campera des 30ans de l’école taurine d’Arles

Deux oreilles pour tous les toreros
Gimeaux-Tibo-Garcia-campera

Photo et CR : Thierry Rippol (Toreria.net pour vuelta)

Les pluies ont épargnées la Monumental de Gimeaux qui a connu un nouveau succès populaires pour cette fiesta campera commémorant les 30 ans de l’Ecole Taurine d’Arles. Deux oreilles pour tous les toreros mais les deux dernières paires attribuées sont moins significatives en grande partie à cause du bétail. Ont été combattus, dans l’ordre, un novillo de François André N°543, honoré d’une vuelta posthume, par Paquito Leal, un Malaga (Callet) par Tibo Garcia, un Pages-Mailhan par Mehdi Savalli, un toro d’El Palmeral (Fano) par Marco Leal et un novillo de Piedras Rojas (P. Laugier) par Vincent Perez. Pste : Graziella B. T. Garcia et M. Leal remplaçant El Lobo et J. Banti blessés.

Paquito Leal a fait, et s’est fait plaisir, devant un excellent novillo de F. André qui prit bien ses trois piques avant de répéter avec alegria dans la muleta de l’ancien directeur de l’école, qui a montrer qu’il avait toujours autant d’envie et de toreria, y ajoutant quelques détails bienvenus, de face, de dos, a genoux avant de porter une belle épée à l’encuentro

Tibo Garcia revenait après un break nécessaire pour lui. Devant un fort novillo de Callet, intéressant mais compliqué, mansito mais répondant bien à distance, le tarasconnais a retrouvé en grande partie ses sensations, parvenant à se jouer des retours serrées du «Malaga» en fin de série et surtout de porter une superbe épée.

Le Pages-Mailhan sortit très décidé, tout comme Mehdi d’ailleurs mais fut économisé au cheval. Par la suite il s’avéra noble et encasté dans la muleta de l’arlésien, bien qu’un peu long à s’élancer. Les meilleures séquences furent de la gauche et la conclusion caidita et efficace.

Marco Leal du composer avec un toro juste de forces et de race qui ne se livrait guère dans le leurre malgré ses efforts. Il en termina d’une superbe lame aidée d’un descabello.

Le moins bien servit fut V. Perez qui hérita d’un novillo quasi invalide devant lequel il joua les apprentis infirmiers avec application, réussissant un peu mieux sur la corne gauche avant d’en finir d’une épée basse longue d’effet.

 

Les commentaires sont fermés.