Vic Fezensac : timide ouverture avec les novillos de Prieto de la Cal

Nobles mais juste de force. GALERIE PHOTOS

Les novillos de Prieto de la Cal ont ouvert la féria avec une présentation irréprochable, sérieux, toréables mais juste de force. Ils n’ont pas brillé au cheval, des rencontres parfois trop nombreuses et des piques mal placées les ont vite éteints. Les novilleros du jour ont été dans l’ensemble décevants, ne profitant pas assez des charges nobles de certains exemplaires. Ils ont été en difficulté, ne trouvant pas de solutions. 1/2 arène environ. Ciel nuageux. Présidence Richard Campistron. A l’issue du paseo un hommage a été rendu au service médical des arènes. A noter la blessure de Joao d’Alva bousculé dans le burladero lors de la porta gayola de Jésus de la Calzada au cinquième et fut transporté à l’hôpital d’Auch.

Novillos de Prieto de la Cal et un sobrero (5ème bis) du même fer changé suite à un tercio de piques désastreux, furent bien présentés, nobles mais juste de forces dans l’ensemble, manquait de fond et sans transmission.

João d’Alva (palmas et silence après avis) venu en remplacement de Cristiano Torres, forfait de dernière minute n’a pas convaincu. Il fut approximatif, aux banderilles également. Il resta presque inédit muleta en main. Il fut en difficulté et subissant face à l’imposant novillo d’ouverture, court de charge qui resta maitre en piste. Face au second arrêté et distrait, il resta discret. Il se blessa au suivant accroché par un novillo dans le burladero.

Jésus de la Calzada (silence après avis et silence après avis) montra de l’envie mais resta prudent dans ses faenas. Il partit pour une porta gayola hasardeuse où le novillo s’arrêta net devant lui. Très mal piqué, il fut invalide et fut remplacé sous la pression des tendidos. Il repartit avec décision face au toril où le novillo sortit cette fois-ci comme une fusée, lui arrachant le capote. Jésus fut volontaire mais ne parvint pas à mettre en place ses intentions. Il connut une matinée sans avec les armes où il pincha à plusieurs reprises. 

Pepe Luis Cirugeda (silence et silence) ne profita pas de la noblesse de son adversaire. Il livra une faena essentiellement droitière face à un novillo qui manqua de chispa et de fond mais qui mettait bien la tête par séquences. Il fut discret face à l’ultime faible et fade après un début au centre par cambiada. Faena sans transmission qu’il abrégea rapidement.

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