Saint Sever : Sébastien Castella sauve la tarde du naufrage

Faible lot de Zacarias Moreno. GALERIE PHOTOS

L’histoire d’amour entre Sébastien Castella et les arènes de Saint Sever continue. Pièce maitresse du montage de la corrida des fêtes depuis les débuts, le biterrois est sorti par la grande porte après une faena pleine de maitrise. A l’issue du paseo, il fut honoré par le maire Arnaud Tauzin et le président de la commission taurine Cédric Brethes pour son 25ème anniversaire d’alternative. La musique a beaucoup joué pour masquer les faiblesses des toros de Zacarias Moreno et le manque d’émotion. Présidence : Miguel Telleria. Chaleur et arène quasi pleine.

Les toros de Zacarias Moreno ne se sont pas invités à la fête. D’une présentation moyenne, très petit le second, faible d’armures et de châssis. Ils furent pourtant économisés sous le fer car dès leur entrée en piste, les pattes frêles se firent sentir avec le manque de caste. Seul le quatrième fut noble avec une certaine classe que sut exploiter Castella.

Sébastien Castella (silence et 2 oreilles) reçut avec douceur le premier exemplaire sans grande force dès son entrée en piste. Malgré un simple picotazo pour satisfaire le règlement, le biterrois servit une faena en douceur, maintenant debout son adversaire aux cornes escobillées pendant que le public écouta l’harmonie. A l’estoc, il resta sur ses échecs de la veille à Granada avant de retrouver la mire sur son second exemplaire. Un toro qu’il reçut pieds joints et qui fut lidié avec application. Il débuta au centre par cambiadas puis réalisa une bonne faena sur les deux bords en douceur et maitrise. L’épée retrouvée, libéra deux petites oreilles pour fêter sa fidélité aux arènes Henri Capdeville.  

Clemente (silence et silence) n’eut pas d’opposant à la hauteur pour exprimer le bon moment qu’il traverse actuellement. Son premier opposant, plus novillo que toro, fut très faible et montra des difficultés à se maintenir debout. Il s’agenouilla durant la faena obligeant Clemente à abréger. Son second fade et sans fond fut très court de charge. Après un brindis à l’emblématique entraineur Christophe Urios, il tenta de lier quelques muletazos à tribord sans transmission.

Tomas Rufo (1 oreille et silence) est certainement plus à l’aise avec une adversité plus puissante. Son premier exemplaire répèta dans son capote. Après un brindis à Castella, il débuta à genoux et donna des muletazos avec temple. Malgré une voltereta sans gravité, il donna les meilleures séries à bâbord. Entière qui fera vite effet pour obtenir un petit trophée peu demandé. Face à l’ultime et après une lidia approximative, l’ennui s’empara des gradins où même la musique ne se déclencha pas.  

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