Un trophée pour Tristan Barroso. GALERIE PHOTOS
La deuxième journée montoise a vu une deuxième sortie en triomphe avec Miguel Angel Perera qui coupa deux trophées face à un bon toro de Santiago Domecq. Une féria qui est montée en intensité uniquement du côté de la météo avec un thermostat montant à 36°. 8/10 d’arène. Présidence : Denis Labarthe.
Les toros de Santiago Domecq attendus après le succès dans les arènes voisines, furent d’une présentation insuffisante. D’un trapio varié mais convenable, ils furent trop court de tête avec des cornes peu en pointes. Par la suite ils ont montré de la noblesse mais aussi un manque de transmission et de piquant. Souvent économisé et discret au cheval. Le meilleur, le quatrième « Cautivo » bravito et noble fut crédité d’une vuelta posthume contestable.
Miguel Angel Perera (silence après avis et 2 oreilles) débuta timidement, avec distance pour une faena sans transmission face au toro d’ouverture faible et fade. Face au quatrième, malgré une tauromachie froide et profilée, il parvint à connecter avec les tendidos. Deux rencontres au cheval pour « Cautivo » avec enfin un peu de présence et de puissance sous le fer. Bravito mais la seconde pique fut brève. Emilio distilla un joli quite auquel répondit avec précision Perera par des Gaoneras de bons goûts. Après un bon tercio de banderilles, Perera partit au centre pour un brindis au public et débuta à genoux pour une série qui lança trop rapidement la musique. Il servit une faena avec rythme, essentiellement à tribord mais qui alla a menos. Le toro montra de la noblesse et du fond. L’entière un peu derrière mais efficace libéra très rapidement les deux trophées et une vuelta posthume généreuse.
Emilio de Justo (silence après avis et ovation après avis) perdit son travail effectué avec un mauvais maniement des armes. Son premier adversaire est noble mais fade, et la faena du torero de Caceres n’a pas connu d’émotion. Il toréa des séries droitières sans l’épée mais en périphérie. Face au cinquième aux cornes trop abimées, et après le travail de Perera, il montra d’abord l’envie de triompher. Début également à genoux mais la faena alla de mas a menos. Après quelques derechazos profonds et intenses, il perdit le fil et le sens du rythme avec un sitio lointain et une musique peu appropriée à son toreo.
Tristan Barroso (1 oreille après avis et silence après avis) a eu le mérite de lancer la tarde et la competencia entre De Justo et Perera. Son premier toro qui donna des coups de pattes en sortant du peto fut noble et fade. Tristan fut appliqué et réalisa une deuxième partie de faena intéressante avec quelques muletazos profonds et bien menés mais manquant de transmission. Il obtint un trophée d’encouragement malgré une pétition minoritaire. Face à l’ultime décasté, il fut sans solutions et tarda à prendre l’épée pour coucher l’animal.
