Décevante novillada en matinée. GALERIE PHOTOS
Il ne s’est pas passé grand-chose dans les arènes du Plumaçon pour la journée du samedi. Une journée pourtant attendue par le public avec en soirée le retour de roi Roca Rey avant l’encantada des bandas. En matinée c’était le retour des novillos de Cuillé après la belle prestation de l’an passé. La corrida du soir affichait le No Hay billetes. L’ennui a emparé les spectateurs qui ont gentiment attendu le défilé des bandas pour vibrer. Alternance de nuages et soleils. Quelques gouttes en matinée après l’orage de la nuit. Présidence : Colette Lacomme.
Rien à retenir des toros d’El Parralejo, d’une présentation hétérogène et aux armes légères, peu en pointes. Ils avaient le moral dans les sabots. Justes de force, sans race ni caste et sans moteur. Le peu de noblesse fade fut exploitée mais vidant leur carburant après une série.
Juan Ortega (silence et silence) a passé une après midi plutôt discrète, essayant un peu mais ne s’attardant pas à faire semblant. Quand il n’y a pas d’opposant, mieux vaut abréger. Mais les lames furent très basses pour conclure
Roca Rey (ovation et silence) arrivé comme à son habitude au dernier moment, à l’heure du début du paseo, ne put faire de miracle avec une aussi faible opposition. Son premier adversaire fut protesté pour ses cornes très rondes. Après un brindis à son ami Thomas Dufau, il débuta à genoux, il tenta d’apprivoiser un toro fade mais dut raccourcir les distances pour avoir un écho dans les tendidos. Pas d’option face au cinquième, insipide comme ses frères.
Clemente (ovation et silence après avis) brinda son premier toro à Juan Bautista. Il débuta au centre avec de la distance, avec un début prometteur et rythmé avant que le toro ne s’arrête pour une suite vite sans intérêt. Il tenta de réveiller le public en recevant l’ultime d’une larga de rodillas. Faena sans transmission conclue par un bajonazo.
En matinée, petite oreille pour Martin Morilla
Devant presque 2/3 d’arène après le succès de l’an passé. Les aficionados sont repartis manger déçus. Lot décevant, juste de force et sans race de Cuillé. Le plus joli, un jabonero sorti en première position fut invalide après la devise et dut être renvoyé aux corrales. Présidence : Cédric Buttet.
Aaron Palacio (silence après avis et palmas) fut appliqué, servant des muletazos méritants mais sans transmission. Il connut quelques difficultés aux aciers. Il distilla quelques naturelles douces face à un autre novillo faible sans pouvoir mettre de liant.
El Mene (silence et silence) connut une nouvelle fois une matinée timide et fut auteur de deux prestations discrètes.
Martin Morilla (1 oreille après avis et silence) le protégé de Juan José Padilla ne parvint pas à connecter avec le public et ses adversaires. Il donna deux faenas qui ne décollèrent jamais face à des novillos sans fond.