Mont de Marsan : intéressante tarde des toros de Victorino Martin en clôture

Morenito et Fortes se distinguent. GALERIE PHOTOS

Après son retour gagnant l’an passé, la ganaderia de Victorino Martin a de nouveau brillé avec un lot intéressant et très exigeant pour les toreros, les mettant à rude épreuve. La Madeleine s’est terminée de façon positive côté toros malgré l’absence de triomphe du côté des piétons. 9/10 d’arène. Ciel couvert. Présidence Hugo Lavigne.

Les toros de Victorino Martin bien présentés, astifinos ont donné de l’intérêt toute l’après midi avec des toros encastés et exigeants, mordant parfois les chevilles. Un lot qui fit le job au premier tiers sans être économisé sous le fer.

El Cid (ovation et sifflets) le vétéran a connu une après midi difficile où son physique ne lui a pas permis de prendre le dessus. Il eut à faire à un lot exigeant mais ne sut les dominer. Sa première prestation resta honorable face à un toro qui ne se livra pas et serrant rapidement les chevilles. Le quatrième n’inspira pas confiance à la cuadrilla et le victorino martin reçut deux fortes piques sans pour autant l’atteindre moralement et physiquement. Dommage qu’à la place, il ne sut pas mettre le toro en suerte plusieurs fois au lieu d’appuyer les piques. Bronca au picador et au maestro qui s’est vu refuser son brindis au public. Faena prudente et timide face à un autre toro encasté. Il resta en dessous de ses adversaires.

Morenito de Aranda (silence après avis et 1 oreille) fut comme souvent appliqué dans la lidia et engagé pour combattre. Malheureusement les aciers ne fonctionnent pas correctement. Sa première faena fut essentiellement gauchère à un toro réservé, freinant ses charges. Face au cinquième, il fut mis à rude épreuve et termina son combat marqué physiquement. Avec vaillance, il tira des muletazos autoritaires sur les deux bords. Malgré une lame de côté après un pinchazo, il fut récompensé d’un petit trophée pour l’effort.  

Jimenez Fortes (silence après avis et ovation après avis) fait parti des révélations de l’année. Son premier adversaire fut juste de force, et cela ne lui permit pas de mettre du relief à son travail. Il donna des muletazos un à un sans pouvoir mettre du liant. Face à l’ultime, noble mais toujours piquant, il toréa de façon classique, avec la montera vissée sur la tête. Faena sincère et appliquée, auteur de naturelles de bon goût mais le tout manqua de rythme et de chispa.

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