Il coupe le seul trophée de la tarde. GALERIE PHOTOS
Pour la deuxième journée des fêtes de Dax, la température va monter crescendo. Après une première journée couverte, la chaleur a fait son retour comme la ganaderia de Victorino Martin, de retour dans les arènes de Dax après quelques années d’absence. C’est l’expérimenté Morenito de Aranda qui sut tirer parti de ses adversaires avec sa technique et son savoir. Clemente et Tomas Rufo n’ont guère brillé et ont vite séché face aux équations posées pour les toros cardeño. 9/10 d’arène environ. Présidence Arnaud Imatte.
(Nota : la corrida de vendredi soir est décalée à 20h à cause de la canicule annoncée.)
Les toros de Victorino Martin de présentation hétérogène ont montré du piquant dans le dernier tiers mais ont manqué de fond et de transmission. Malgré peu de présence au premier tiers, ils mirent un certain intérêt à la tarde mais il fallait pour cela arriver à s’adapter à leurs complexités.
Morenito de Aranda (1 oreille après avis et vuelta après avis) s’est distingué en se battant avec détermination. Dès la réception de son premier opposant, on le vit décider. Le Victorino coupa vite ses trajectoires sur les chevilles à tribord. Morenito fit l’essentiel de sa faena sur le piton gauche, tirant des naturelles méritantes mais ce fut sur la série autoritaire à droite qu’il fit déclencher la musique. Lame entière en conclusion. Le public récompensa son effort notable en demandant et en obtenant un trophée. Face au quatrième, il fit de nouveau l’effort, montrant petit à petit la marche à suivre à un toro court de charge et réservé. Sa technicité et son sitio lui permettront de s’imposer mais un pinchazo lui fit perdre un possible trophée supplémentaire.
Clemente (silence après avis et silence) reçut difficilement un toro qui jeta les pattes avant dans le capote. Après deux rencontres sans histoire, Clemente servit une faena irrégulière où l’on vit le victorino mettre la tête dans la muleta mais Clemente ne parvint pas à s’imposer avant de sécher avec les aciers. Face au bel exemplaire sortit en cinquième position, armé vers le ciel, il ne parvint pas à trouver les solutions aux problèmes qui lui posait son adversaire encasté et dur, restant en dessous du potentiel du toro.
Tomas Rufo (silence et silence après avis) peu habitué à combattre ce type d’adversaire fut prudent et discret face au troisième toro qui ne se dévoila jamais. Face à l’ultime, il attaqua par le bas avec autorité, fut plus appliqué et parvint à tirer quelques muletazos honorables mais sans liant et sans transmission.
