Ovation pour Gabin Réhabi. GALERIE PHOTOS
La féria de Dax 2025 s’est clôturée avec la très décevante après-midi de la ganaderia de Pedraza de Yeltes, sans moteur et sans caste. L’Agur a mis un terme à cette féria où les spectateurs ont gentiment patienté en silence avant le défilé des bandas dans les arènes. Seul Gabin Réhabi a été fortement ovationné après avoir piqué l’ultime toro de la féria. Trois rencontres bien orchestrée salué en musique par l’harmonie de la Nèhe. Aucune faena ne décolla ensuite, toutes sans transmission. En plus les épées furent mauvaises en conclusion. Plus un billet. Soleil puis ciel couvert. Présidence : Hugo Lavigne.
Les toros de Pedraza de Yeltes, de bonne présentation, hauts et sérieux ont montré un manque de caste et de race, aplomados au dernier tiers et partant aussi aux planches. Le sixième s’est distingué au premier tiers avec Gabin Réhabi, ainsi que le quatrième mais tardo. Le cinquième boiteux fut noble.
Jimenez Fortes (silence après avis et silence après avis) a passé discrètement la tarde face à deux pauvres exemplaires. Son premier toro fut éteint et sans charge. Il conclut difficilement au descabello. Le quatrième haut et long fut bien piqué mais montra un manque de puissance malgré un trapio important. Faena longue sans grand intérêt.
David Galvan (ovation et silence) s’appliqua dans la lidia, plaçant le second toro sur des longues distances face à la cavalerie. Un toro sans puissance sous le fer et court de charge ensuite, obligeant Galvan à donner des demies passes. Epée avec hémorragie et timide salut. Le cinquième fut noble mais quasi invalide avec un problème moteur. Galvan parvint à distiller quelques naturelles avec style. Les seules passes de la tarde.
El Rafi (silence après 2 avis et ovation) connut des difficultés pour canaliser ses adversaires. Son premier toro mit au sol la cavalerie, coincée contre les planches. Faena sans transmission avec un toro sans essence. A gauche, il n’eut pas de charge à offrir. Le toro partit aux planches au moment de l’estocade. Le nîmois ne tentera pas de l’en sortir et connut des grosses difficultés pour coucher l’animal. Face à l’ultime qui le mit en difficulté à la cape, il laissa briller son picador Gabin Réhabi pour trois rencontres spectaculaires (troisième sans piquer) mettant les tendidos debout pour une ovation en musique. Il donna deux séries vibrantes mais il eut du mal à canaliser l’animal. Il subit la fougue du Pedraza avant que celui-ci ne parte aux planches. Il abrégea avec une lame très basse.