Hagetmau : Julio Mendez le plus en vue de la tarde sort en triomphe

Face aux novillos de San Isidro. GALERIE PHOTOS

Pour la novillada piquée des fêtes d’Hagetmau, les organisateurs ont choisi de faire découvrir une ganaderia inédite en France avec les novillos de San Isidro ayant comme origine Marques de Domecq. Une novillada globalement décevante où seul Julio Mendez s’est distingué par sa personnalité. Beau temps, 1/2 arène. Présidence : Pascal Darquié.

Le banderillero Jose Manuel Zamorano, prit violemment contre les planches au second novillo fut transporté à l’hôpital de Mont de Marsan afin de passer un scanner à la tête. Après avoir refusé de partir à l’infirmerie, il fut transporté à l’issue de la faena après avoir fait un malaise.

Les novillos de San Isidro furent très inégaux en présentation, hétérogènes en poids et en armures. Ils ont en revanche tous montré un manque de force. Souvent discret au cheval, seul le cinquième s’employa avec les reins. Par la suite, ils furent nobles mais fades manquant de transmission dans leurs charges et de piquant.

Cid de Maria (vuelta et silence après 2 avis) fut appliqué face à un premier animal faible et sans race qui proteste dans la muleta. Il débuta sur la corne gauche mais la faena resta décousue malgré son envie. Il reçut un léger accrochage avec un adversaire court de charge. Face au quatrième attiré par les planches, il lia de bonnes séries sur les deux bords mais le tout manqua de transmission et ne pèse pas assez sur le novillo. Il perdit un possible trophées avec les aciers longs à faire effet.

El Mene (silence et vuelta après avis) affronta un compliqué premier adversaire qui mit à mal la cuadrilla pour une lidia désastreuse, donnant des défauts au novillo. Il partit seul trois fois au cheval et infligea une voltereta au banderillero. Sous de mauvais conseils, il prit l’épée de mort d’entrée et après la gronde du public, il s’engagea dans le combat et servit des muletazos méritoires. Pourquoi ne pas avoir montrer cette envie dès le début ? Face au cinquième, brave sous la monopique, dommage de ne pas l’avoir mis en suerte une autre fois…il donna beaucoup de passes mais sans trouver d’écho dans les gradins face à un novillo noble.

Julio Mendez (2 oreilles et silence après avis) s’est de suite distingué avec une réception par des véroniques allurées et bien administrées. Il débuta à genoux puis instrumenta des séries avec douceur et élégance, donnant de sa personnalité dans ses passes. Il tira le maximum de son adversaire et conclut d’une bonne épée dans le mille. Face à l’ultime fade et sans option il fut volontaire, montra de l’envie mais ne put pas grand-chose. N’ayant pas d’autre solution que d’abréger.

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