Mont de Marsan : une tarde intéressante d’Escolar Gil pour les adieux de Robleño

Blessure de Damian Castaño. GALERIE PHOTOS

Les aficionados à los toros ont retrouvé le sourire à la sortie des arènes du Plumaçon grâce à une intéressante tarde avec des toros d’Escolar Gil d’intérêt et encastés. Fernando Robleño qui fut salué par le maire et la commission taurine à l’issue du paseo pour sa dernière prestation en France, a réussi ses adieux en livrant une prestation sincère face au quatrième toro. Juan de Castilla, aurait pu également repartir avec des trophées si les aciers avaient été concluant. Damian Castaño reçut une cornada au mollet lors de l’estocade et fut transporté à l’hôpital de Mont de Marsan. Juan José Padilla présent dans le callejon fut ovationné et obligé à saluer avant la course. 8/10 d’arène. Présidence : Bernard Sicet. Temps estival, soleil. La famille Escolar venue en nombre aux arènes a redonné de l’émotion aux aficionados avec leurs toros.

Les toros d’Escolar, sérieux de présentation, encastés et exigeants, ont été de coriaces adversaires. Ils mirent les cuadrillas en panique au second tiers où seul un grand Ivan Garcia surnagea avec aisance et habileté. Bon le troisième, le quatrième et le sixième. En dessous le cinquième. Ils furent rudes mais plutôt discret au premier tiers.

Fernando Robleño (ovation et 1 oreille) affronta un premier toro réservé et sur la défensive, qui resta court de charge. Il fut appliqué tout en restant sur ses gardes. Il logea une belle entière. Son dernier adversaire qu’il doit combattre en France fut très applaudi à sa sortie avec une belle corne gauche vers le ciel. L’Escolar mit à l’épreuve la cuadrilla, ne sachant pas comment le banderiller. Par la suite, le petit Fernando réalisa une grande faena bien construite, apprenant la marche à suivre à un animal exigeant et qui n’aurait pas pardonné la moindre erreur. Avec un sitio précis, et des muletazos sincères, il avança la jambe à chaque passe pour distiller des paires de derechazos profonds et des naturelles de luxe. Entière très basse et une oreille cependant méritée pour sa despedida, lui permettant de sortir avec un grand sourire et fierté.  

Damian Castaño (silence et blessure) fut plutôt hésitant et peu en confiance avec ses adversaires. Brouillon dans la lidia du second, il parvint à tirer des naturelles aidées avec mérite sans parvenir à mettre du liant à son travail. Il échoua avec les armes. Face au cinquième, le moins intéressant du lot, éteint et avec peu de charge, il tenta de faire avancer le toro sur des distances courtes. Il reçut une cornada lors de l’estocade au mollet et fut évacuer à l’hôpital.  

Juan de Castilla (ovation et ovation après avis) est reparti avec les larmes malgré une prestation plus qu’honorable. Il perdit le triomphe avec les aciers. Le troisième, piqué à quatre reprises, n’inspirait pas confiance aux hommes en piste. Tout en restant sur ses gardes, il servit de bonnes séries avec intérêt à droite et une série gauchère en fin de faena de qualité mais l’Escolar semblait pouvoir lui en donner plus. Face à l’ultime, Ivan Garcia se distingua aux banderilles. L’Escolar se confia plus que ses frères et le colombien profita de la noblesse pimentée d’un Escolar de qualité pour donner une faena rythmée sur les deux bords avec transmission après un début à genoux. Malheureusement l’épée lui fit défaut à perdit les trophées. Il reçut en compensation une chaleureusement ovation à sa sortie.

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