Aignan : Christian Parejo triomphe et sauve la tarde du naufrage

Il coupe trois oreilles sous la pluie. GALERIE PHOTOS

Les dieux du ciel ne sont pas cléments avec les organisateurs d’Aignan y Toros. Après le report de la course l’année dernière et la perte financière, la météo pluvieuse et fraiche de ce dimanche après midi ne va pas remplir les poches. Après la novillada non piquée de la matinée qui a vu le triomphe de Clovis Germain face à de bons exemplaires du Lartet, la piste fut bâchée. La pluie est tombée en continue toute la tarde. Et à l’heure du paseo, peu de gens étaient optimistes pour le maintien de la corrida. Dès l’arrivée du chef du lidia, l’organisateur a demandé à Roman ce qu’il voulait faire. De façon spontanée et avec le sourire, il répondit bien sûr, on y va. Parejo et Solal approuvent également. Le temps de tout débâcher et d’évacuer l’eau de la bâche, le paseo fut retardé de 45min. Moins du tiers d’arène, pluie et froid. Président : Pascal Darquié.  

Le lot de Valdefresno ne redonna pas le sourire aux spectateurs qui ont attendu sous la pluie. De bonne présentation dans l’ensemble, le lot fut décasté, manso, fuyant souvent aux planches. Violent le troisième. Une après midi longue où seul Christian Parejo a réussi à tirer son épingle du jeu.

Roman (silence après avis et silence après 2 avis) tira quelques muletazos mais fut plutôt brouillon face à deux adversaires décastés. Il connut des difficultés avec les armes. Son banderillero fut accroché violemment après l’estocade.

Christian Parejo (1 oreille et 2 oreilles) Il fut supérieur à son premier adversaire, débuta bien sa faena par des statuaires et tira de bonnes séries face à un adversaire fuyard. Face au cinquième, il domina son adversaire et lia de belles séries sur les deux bords sans rallonger inutilement sa faena et logea une belle épée qui fit tomber les deux trophées.

Solal (silence après avis et ovation) hérita d’un premier adversaire violent et brusque dans ses charges. Solal insiste pour tirer quelques muletazos et il se fit accrocher de façon spectaculaire avec un possible puntazo au mollet. Il sécha avec les armes. Face à l’ultime sans option, et à la tombée de la nuit, Solal tente de voler quelques naturelles avec mérite mais sans transmission.

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