Vic Fezensac : bonne et très sérieuse novillada de Doña Dolores Aguirre

Manolo Vanegas coupe une oreille. GALERIE PHOTOS
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La fin de l’été est proche, les températures se sont radoucies très nettement. Les aficionados n’ont peut être pas supporté de passer de plus de trente degrés à un temps nuageux et frais avec quelques gouttes de pluies uniquement au paseo. Trop peu de personnes sont venus aux arènes pour la féria Toros y Vinos de la Saint Matthieu, et comme souvent les absents ont eu tord. Les novillos de Dolores Aguirre ont apporté de l’émotion et de la caste, mis à l’épreuve les jeunes novilleros, qui sans démériter, ont montré de l’envie, de l’implication et ont combattu avec leurs armes. Une novillada intéressante, intense en début de course mais baissant en intensité sur la fin. Novillada sérieuse avec 20 puyazos nécessaires, de bonnes mises en suerte et des picadors sérieux également. Tous les novillos furent ovationnés à l’arrastre.

Novillos-Toros de Dolores Aguirre, sérieux et de superbe présentation, de comportements variés, tous encastés, exigeants, braves à divers degrés hormis le dernier manso et dangereux.

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Manolo Vanegas (1 oreille et ovation) reste la valeur sûre des novilleros face à des adversaires aussi exigeants. Face à « Pitillito II », puissant lors de quatre rencontres avec la cavalerie mais qui sortit aussi seul, le vénézuélien parvint à le dominer grâce à son savoir faire malgré l’exigence du Dolores dans ses charges. Il fut logiquement récompensé d’un pavillon après une bonne épée. Face au quatrième « Burgalito » plus discret que ses frères sur les trois piques, Vanegas fut appliqué mais sa faena manqua parfois de douceur face à un adversaire noble et qui lui manquait de fond et de piquant.

Juan de Castilla (ovation et ovation après avis) fut appliqué dans la lidia. Difficile à fixer « Comadroso » montra de la bravoure et de la puissance lors de ses trois rencontres avec la cavalerie Bonijol et faisant chuter le groupe équestre sur le seconde après une longue poussée. Le colombien montra de l’envie mais resta en dessous de son adversaire qui resta maitre en piste, imposant lui-même le tempo de la faena. Face à « Pitillito III » un autre brave novillo, poussant ses trois rencontres mais mal piqué, Juan de Castilla fut volontaire et sincère, croisé malgré l’exigence de son adversaire et perdit un possible trophée après une épée en deux temps. Le Dolores garda sa caste jusqu’au bout et donna une voltereta au puntillero.

Gerardo Rivera (silence et silence) le jeune mexicain, pas forcément habitué à combattre de tel adversaire fut mis en difficulté mais fut volontaire. « Guindoso » aurait du sortir en dernière position mais le troisième refusa de sortir des chiqueros, l’ordre de sortie fut donc changé. Puissant au cheval sur ses trois rencontres et exigeant par la suite, il domina rapidement Gerardo Rivera qui par manque de métier ne sut trouver la bonne distance. Face à l’ultime « Comadroso II » manso et dangereux, faisant repenser à Cantinillo, fuyant le leurre et attiré par les planches, il ira pousser la cavalerie quatre fois mais y sortit seul. Difficile à banderiller, le mexicain abrégea rapidement la faena.  

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