Parentis en Born : JC Carballo séduit, vuelta pour Los Maños et le sourire retrouvé

Intéressante novillada du centenaire. GALERIE PHOTOS

Parentis-Carballo-centenaire

Oublier la déception et la désillusion de la veille, telle était l’envie de tous les aficionados. Parentis fêtait leur centenaire de la tauromachie et il ne pouvait pas ne rien se passer. Les ganaderias qui ont fait l’histoire des arènes étaient réunies pour cette affiche spéciale et qui avait fière allure et fut très alléchante. Environ  ¾ d’arène et un paseo retardé de 10min pour les arrivées de dernières minutes. Puis une minute d’applaudissements fut respectée en mémoire à M.Benito. Le novillo de Tabernero de Vilvis s’étant cassé la corne, il fut enlevé du sorteo et fut remplacé par un autre novillo de Raso de Portillo.

A l’issue de la course, le sourire était de nouveau revenu avec une intéressante novillada, qui fut variée et entretenue par la diversité d’encaste et des comportements en piste. Les trois novilleros ont également mis du cœur à l’ouvrage. Les cuadrillas furent appliquées dans les lidias, les aficionados ont pu apprécier également de voir enfin des novilleros-banderilleros, montrant de l’enthousiasme. Le tercio de piques resta lui décevant.

« Segoviano », numéro 44 de Los Maños fut crédité d’une vuelta posthume.

Juan Carlos Carballo (1 oreille après avis et silence) reçut le novillo de Raso de Portillo « Zafio » par des véroniques en avançant. Il fut bon lidiador, bien aidé par son peon de brega, parfait dans l’exercice et sans la présence des autres toreros en piste. Le novillo alla sans grande conviction au cheval à deux reprises. Il débuta sa faena par le bas et s’imposa rapidement, toréant avec distance, laissant souffler un novillo qui répondit avec caste et qui resta bouche close tout au long du combat. Face au faible Pablo Mayoral, il fut sérieux et tira le maximum de son adversaire, qui ne se livra jamais. Malheureusement, le novillo fut court de charge et la faena resta sans transmission. A noter, une fois de plus, sa présence et sa qualité en tant que chef de lidia. 

José Cabrera (silence et vuelta) eut du mal à canaliser « Escandaloso » de Prieto de la Cal qui fit le tour de la piste à plusieurs reprises. Après un tercio de piques sans histoire et malgré son application et l’envie de bien faire, il manqua de domination. « Segoviano » de Los Maños répéta de suite dans le capote avec puissance. Il fut brave à la pique sur les trois rencontres et n’accusa pas le coup d’une belle vuelta de campana. Cabrera se montra enthousiaste aux banderilles mais malgré sa volonté, il ne domina pas la caste de son adversaire. Il lia des séries rythmées mais trop profilées et laissa envoler tout espoir de triomphe avec les armes. Il partagea sa vuelta avec la fille du ganadero.

Cristobal Reyes (ovation et 1 oreille) affronta d’abord un novillo de Valdellan qui fut mal piqué. Il banderilla avec efficacité et logea une dernière paire exposée par un quiebro. L’animal le poursuivit avant de se dégonfler et de partir aux planches. Cristobal tenta d’abord de le sortir après avoir débuté à genoux où il reçut une voltereta sans gravité. Il finira par le toréer contre les planches dans sa querencia. Face au sobrero de Raso de Portillo, il fut un peu débordé lors de la lidia. Le novillo ne s’investit pas au cheval. Après une bonne première série, le novillo s’éteint, charge avec fadeur malgré l’application du torero. Il partit prendre l’épée et le novillo reprit de l’allant sur le changement de terrain. Cristobal Reyes en profita pour s’engager et loger une belle épée qui fit lever la pétition.

Un centenaire réussit, les jours se suivent et ne se ressemblent jamais en tauromachie.

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