Noticias : 7ème congrès du Corps des Présidences et des Alguazils de Corridas

Bilan de la temporada 2019

CPAC-présidents-alguazils

Le CPAC s’est réuni le 26 octobre 2019 à Nailloux pour y tenir son 7ème symposium national. Cette manifestation annuelle a rassemblé une quarantaine de participants venus de toute la France taurine, et ce malgré la vive concurrence d’une demi-finale de la coupe du monde de rugby.

1– Bilan de la temporada 2019

Du mois de mars au mois d’octobre s’est déroulée une centaine de courses (hors portugaises) également réparties entre l’une et l’autre région et intéressant 43 villes taurines.

La présentation des principales données met en évidence :

– une relative stabilité du nombre de spectacles, 60 corridas, 33 novilladas,

– la part prépondérante des arènes de 1ère catégorie qui organisent la moitié des courses,

– la plus grande facilité à obtenir des trophées dans les arènes de 1ère catégorie notamment du Sud-Est,

– une situation antinomique aux plazas ibériques où l’attribution des trophées est plus stricte dans les arènes de 1ère catégorie et plus débonnaire dans les ruedos de 3ème catégorie.

Enfin, le CPAC se félicite de la présence de ses membres dans les diverses présidences de cette temporada : ils ont, en effet, assuré la direction de 45 courses. Ce chiffre traduit une évolution largement positive par rapport à l’année précédente. On peut affirmer que peu à peu s’imposent l’image de sérieux et l’attachement à l’éthique taurine qui caractérisent les socios du CPAC.

2– Bien connaître le tiers de piques

Ce débat a vu intervenir :

– Aurélia BONIJOL, en qualité de représentante de la cuadra BONIJOL, mais également au titre d’alguazil,

– L’éleveur Jean-Luc COUTURIER, assisté de Julien AUBERT, conseillé en génétique,

– Gabin REHABI, picador,

– Jean-François COSTE, représentant l’ADAC, organisateur.

Dans un premier temps, André ROQUES, responsable du CPAC, effectua un exposé précis des divers aspects du tierco de piques, comment les canons de la tauromachie exigent qu’il se déroule, et la réalité telle que la décrivent deux études réalisées par des vétérinaires espagnols. La discussion très nourrie entre les quatre invités et l’assistance a été riche de remarques et de propositions destinées à rendre plus passionnant encore ce tiers. Jean-Luc COUTURIER et Julien AUBERT considèrent le comportement face au cheval comme le critère essentiel de sélection, pour eux l’ascendant est clairement donné à la recherche de bravoure. Aurélia BONIJOL souligne combien le poids et la morphologie du cheval doivent être adaptés au taureau affronté. Gabin REHABI donne des précisions sur sa technique : « Ce sont la main gauche et la jambe gauche qui piquent ». Jean-François COSTE confirme, quant à lui, l’attachement de l’ADAC aux encastes minoritaires et à l’importance que tiennent les piques aux yeux des organisateurs cérétans. Tous, assistance et invités, estiment qu’une meilleure identification des acteurs de la suerte de varas serait souhaitable : mention des noms du picador et du cheval.

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