Mont de Marsan : une après midi sans toros en attendant l’Encantada

Petite oreille pour Ginés Marin. GALERIE PHOTOS

Mont de Marsan-Ginés Marin-Nunez

Pour la quatrième corrida des fêtes, l’après midi fut plombée par les toros de Nuñez del Cuvillo. Sin toros na hay Fiestas. Pour les montois, ce problème semble récurrent quand cette ganaderia, qui fournit des dizaines de grandes arènes, vient à Mont de Marsan. Ce nouveau lot envoyé dans les arènes du Plumaçon n’était pas à la hauteur de la présentation des jours précédents. Et leur comportement en piste fut plus que médiocre, ce qui commença à agacer une partie du public. Des carcasses sans moteur et sans réelle combativité. Le second fut protesté et changé pour une corne abîmée à sa sortie. Son sobrero fit illusion durant le tercio de piques avant d’arriver complètement éteint au dernier tiers. Le cinquième releva le niveau par sa noblesse. Sinon le reste fut juste de force malgré les tercios de piques en version light.

Paco Ureña resta discret devant ses deux adversaires. Ginés Marin a coupé la seule oreille qui ne se justifiait pas. Il resta profilé et la musique tenta de masquer le manque de chispa. Son épée efficace et rapide fit monter l’allégria dans les gradins. La meilleure faena est à mettre au compte d’Emilio de Justo face au cinquième toro de la tarde. Faena sur les deux bords avec liaison et rythme. Malheureusement, il fut mis en échec avec les armes et vit s’envoler le trophée gagné.

Le public s’est ennuyé et il fallut bien le défilé des bandas et l’encantada à l’unisson pour remettre quelques sourires sur le visage des aficionados.

Paco Ureña (silence et silence)

Emilio de Justo (silence et ovation)

Ginès Marin (1 oreille et ovation)

GALERIE PHOTOS

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