Nîmes : programme de la féria des Vendanges 2018 qui débute ce vendredi

Et avec des Victorino Martin en clôture dimanche
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La Feria des Vendanges, feria des Nîmois par excellence, fera la part belle aux acteurs de la Fiesta Brava les plus en vue du moment. Des toreros émergents et des éléments novateurs avec des noms dont les triomphes ont illuminé les pistes des plus grandes arènes espagnoles. Exceptionnel à Valencia, Paco Ureña effectuera son retour aux arènes de Nîmes face aux toros de Virgen María, élevage implanté en Andalousie, dirigé par le ganadero français Jean-Marie Raymond, dont l’excellence des produits se confirme à chaque sortie. Un cartel jeune et ambitieux complété par le Mexicain Joselito Adame et Ginés Marín, auteur d’une temporada de grande qualité et récent triomphateur à Madrid.

Avec Octavio Chacón, révélation de la dernière San Isidro, Emilio de Justo, triomphateur majeur à Mont-de-Marsan, et Pepe Moral, nouvelle étoile sévillane, la Tauromachie tient là trois de ses nouvelles promesses. Trois toreros emblématiques des corridas réputées les plus difficiles et qui ont émergé sur la scène taurine européenne face à un fer incontournable : Victorino Martín. Après trois années d’absence, les gris toros de Victorino seront ainsi de retour à Nîmes pour une corrida très attendue des aficionados, avec trois toreros dont les triomphes dans les arènes espagnoles et françaises résonnent avec force. Une autre première puisque trois confirmations d’alternative se dérouleront au cours d’une même corrida.

La Feria des Vendanges sera également celle d’une France taurine triomphante avec pour la première fois sur un même cartel les trois plus grands toreros français de l’Histoire : Léa Vicens, n°1 des toreros à cheval, Juan Bautista et Sébastien Castella, récent triomphateur de la Feria de San Isidro. Preuve que la Ville de Nîmes et ses arènes se positionnent en faveur de la torería française.

Une feria qui respecte l’équilibre entre « torisme » et élevages de prestige, basée sur un contenu riche, agrémenté de quelques originalités : une novillada d’élevages français, la répétition des novilleros nîmois triomphateurs de Pentecôte, la présentation à Nîmes de la nouvelle promesse mexicaine Diego San Román, le retour de Ginés Marín, récent triomphateur à Madrid, la première corrida du novillero vedette « Toñete » à Nîmes, temple historique des alternatives d’importance, des mains d’Enrique Ponce et en présence d’El Juli, qui célèbrera à cette occasion le vingtième anniversaire de son doctorat nîmois.

 

  • Les cartels sont les suivants :

Vendredi 14 septembre à 17h30 : 6 novillos de différents élevages français pour Adrien Salenc, Diego San Román (présentation) et El Rafi.

Samedi 15 septembre à 11h30 : 3 toros de Garcigrande / Domingo Hernández et 3 toros de Victoriano del Río pour Enrique Ponce, El Juli et Toñete (alternative).

Samedi 15 septembre à 17h30 : 6 toros de Virgen María pour Paco Ureña, Joselito Adame et Ginés Marín.

Dimanche 16 septembre à 11h30 : 2 toros de Capea et 4 toros de Núñez del Cuvillo pour Léa Vicens (rejon), Juan Bautista, Sébastien Castella.

Dimanche 16 septembre à 17h30 : 6 toros de Victorino Martín pour Octavio Chacón (confirmation d’alternative), Emilio de Justo (confirmation d’alternative), Pepe Moral (confirmation d’alternative).

Vendredi 14 septembre : les novilleros nîmois dans leur jardin

Le 19 mai dernier, Adrien Salenc et El Rafi ont enthousiasmé le public nîmois par l’allégresse de leur tauromachie. Un souffle nouveau dans la catégorie des novilleros qui s’est traduit par le succès du premier et le triomphe du second, El Rafi remportant la Cape d’or avant d’ouvrir la Porte des Consuls. Deux apprentis-toreros qui devront en découdre avec l’une des promesses du toreo mexicain, Diego San Román, particulièrement convaincant à Valencia en juillet dernier.

 

Samedi 15 septembre : Toñete 20 ans après el Juli

Fidèles à leur tradition des grandes alternatives de l’Histoire la Tauromachie, les arènes de Nîmes seront le théâtre d’une nouvelle cérémonie qui verra l’un des grands espoirs espagnols, Antonio Catalán « Toñete », être sacré matador de toros. Une alternative de luxe qui sera conférée à l’apprenti-torero madrilène par le maestro Enrique Ponce, sous le regard d’un autre matador de renommée internationale. Madrilène comme Toñete, El Juli prenait son alternative dans ces mêmes arènes, il y a tout juste 20 ans. Nul doute que Julián López aura à cœur de célébrer cet anniversaire à sa manière…

 

Samedi 15 septembre : toros de caractères pour muletas affirmées

Jean-Marie Raymond, le ganadero marseillais du Rove, a décidé de vivre son aventure de l’élevage du Toro Brave dans l’une des plus belles régions qui soit. Au Ronquillo, au nord-ouest de l’Andalousie, la ganadería de Virgen María s’est établie dans un habitat naturel d’exception afin d’y élever des toros de qualité. Un fer que connaît bien Paco Ureña, exceptionnel en juillet dernier à Valencia, à l’instar de Ginés Marín, qui poursuit une temporada estivale remarquable. Un cartel international qui sera complété par le Mexicain Joselito Adame, qui s’est illustré lors de la dernière Feria de San Isidro.

 

Dimanche 16 septembre : allons enfants de la patrie !

Longtemps ignorée, la Tauromachie française est riche d’une histoire, d’un patrimoine et d’une longue dynastie de toreros : des pionniers triomphants (Félix Robert, Pierre Pouly) jusqu’à la figura au destin brisé (Nimeño II), nombreux ont été les toreros à porter haut les couleurs de la France taurine des deux côtés de l’Atlantique. Une nation qui brille aujourd’hui grâce à la renommée internationale des trois plus grands toreros français de l’Histoire, pour la première fois réunis sur une même affiche : Léa Vicens, n°1 des rejoneadors ; Juan Bautista, triomphateur de la dernière Pentecôte, et Sébastien Castella, qui a ouvert la cinquième Grande porte de sa carrière à Las Ventas en mai dernier.

 

Dimanche 16 septembre : 3 révélations 3 confirmations

C’est une première dans l’Histoire nîmoise de la Tauromachie : depuis sa mise en place aux Vendanges 2006, la confirmation d’alternative sera triple lors de cette corrida de clôture ! Un événement rare qui saluera la présentation aux arènes de Nîmes de trois toreros phénomènes dans le cadre du retour des toros de Victorino Martín après trois années d’absence de l’amphithéâtre romain. Révélation de la dernière San Isidro et triomphateur à Pampelune, Octavio Chacón officiera comme parrain à deux reprises pour cette corrida placée sous le signe de l’exigence et de la responsabilité, aux côtés du grand triomphateur de Mont-de-Marsan, Emilio de Justo, et de l’un des nouveaux spécialistes sévillans du genre, Pepe Moral.

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