La ganaderia Granier Frères remporte le prix
Photo et CR : Toreria.net pour Vuelta
Le club taurin organisateur proposait une competencia entre six ganaderias françaises avec six encastes différents : Héritiers de François André (Vega Vilar), La Cruz, Granier Frères (Santa Coloma), Héritiers de Christophe Yonnet (Pinto Barreiro) pour le sud-est, L’Astarac, JL Darré (Pedrajas), Le Lartet, P et J Bonnet (Nunez) et Alma Serena, Bats Frères (Domecq) pour le sud-ouest.
Côté bétail, hormis la présentation superbe où l’on sembla être revenu aux années 70 quand L. Monzon, R. Milian se colloquer des becerros du format et du moral de la plupart de ceux lidiés à Bouillargues, sauf que les becerristas d’aujourd’hui sont plus formés pour le velours que pour de la toile de jute. Et donc ils ne répondirent pas au concept du club taurin La Embestida, organisatrice de cette sérieuse novillada sans picadors-concours. Après le paseillo marqué d’une minute de silence à la mémoire d’H. Yonnet, une vingtaine d’anti-corridas ont sauté en piste aussitôt évacuée par les forces de l’ordre. Après remise en état du ruedo ou des vis et clous avaient été jetés par ces liberticides, un hommage fut rendu à la ganaderia du Lartet, Jérôme Bonnet recevant un trophée du CT La Embestida.
El Adoureño (silence après avis, silence et silence) se contenta d’accompagner les charges désordonnées du joli F. André sans pouvoir rectifier le tir, la gauche s’avérant bien plus compliquée. Il tua mal. Le Yonnet gardera la tête haute avec une tendance à chercher derrière le leurre. Yannis parviendra à lui offrir quelques muletazos soignés mais distant, tuant à nouveau très mal. Il ne pourra rien tirer du représentant du Lartet qui rompit très vite le combat après une incursion en contre piste.
Andy Younes (ovation, ovation après avis et ovation) Encasté et exigeant, le sérieux Granier fut applaudit à sa sortie et bien réceptionné par A. Younes. Il fut moins évident à soumettre dans la muleta et réduisit progressivement sa charge avant une estocade qui restera le point fort de l’après-midi. Le novillo de l’Astarac s’avéra mobile avec une dose de noblesse mais sans jamais s’employer, engendrant plus de fadeur qu’autre chose. L’arlésien l’accompagna dans ses charges avant de se faire prendre une première fois par excès de confiance et une deuxième fois au cours d’un final plus cafouillé comme ses épées. Le plus accessible fut l’Alma Serena mais trop juste de forces il s’agenouilla plusieurs fois en cours de faena, même en le toréant à mi-hauteur ôtant tout espoir de succès à A. Younes qui cafouilla aussi sa mise à mort.
Le prix au meilleur novillo à « Afamador », de la ganadería Granier frères (La Cruz)…, meilleur novillero : desierto
CR : Toreria.net pour vuelta